samedi 1 juillet 2023

7612 - dissuader le Monstre

Le Hampden : bon de loin, mais loin d'être bon...
... parlant de gros navires, le Tirpitz est naturellement dans tous les esprits.

Même s'il n'a pas tiré le moindre coup de canon lors de la traversée du PQ17, le Monstre continue en effet de hanter l'Amirauté britannique, et de lui dicter sa stratégie dans l'Arctique.

Sachant qu'il ne s'aventure presque jamais en mer, et qu'il n'y demeure jamais très longtemps, l'idéal serait évidemment de réussir à le couler dans l'un quelconque des fjords où il passe la quasi-totalité de son temps.

Mais malgré tous les efforts déployés au fil des mois tantôt par la Royal Navy, tantôt par la Fleet Air Arm ou le Bomber Command, et tantôt avec des sous-marins de poche, des avions-torpilleurs ou des bombardiers lourds, toutes les tentatives ont jusqu'ici échoué,... et continueront d'échouer jusqu'à la fin (1)

Malgré ses capacités d'emport et de projection limitées, le modeste porte-avions Avenger semble néanmoins en mesure sinon de terrasser le Monstre, du moins de le dissuader de prendre la mer et de s'en venir jeter à nouveau la pagaille parmi les cargos et leurs escorteurs.

Mais pour ne pas mettre toutes les chances dans ce panier flottant, on a également prévu de déployer, en URSS-même, une petite force aérienne britannique, composée d'une bonne trentaine de bimoteurs Handley-Page Hampden qui, gréés tantôt en bombardiers ou en torpilleurs, monteront la garde au-dessus des flots, repéreront d'éventuels navires de surface allemands, et les attaqueront au besoin

Sur le papier en tout cas, l'idée n'est pas mauvaise...

(1) Saviez-vous que... Coulez le Tirpitz !

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour "toutes les tentatives continueront d'échouer jusqu'à la fin"...pas tout à fait.
Certes l'utilisation de torpilles pilotées copiées sur le matériel italien qui avait fait merveille sur les cuirassés Valiant et Queen Elizabeth sera un échec , mais l'utilisation des sous-marins de poche X craft , plus robustes, réussira à mettre le Tirpitz hors de combat pour des mois et, même laborieusement réparé , à handicaper son système de propulsion en lui faisant perdre sa poine de vitesse, donc son avantage principal sur les cuirassés anglais vétérans du Jutland refondus après la guerre de 14.

Diberville a dit...

On y vient, on y vient ;-)