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| L'Avenger. Les six Hurricane sur le pont donnent une idée de ses dimensions... |
... avec son "Fighting Destroyer Escort group", et son nouveau rôle dans la supervision du convoi, Tovey espère gagner en souplesse et en qualité de renseignements,... deux qualités qui ont effectivement fait cruellement défaut lors de la traversée du PQ17.
Reste néanmoins le problème de la couverture aérienne,... ou plutôt du manque de celle-ci.
Pour y pallier, le PQ18 bénéficiera pour la première fois d'un porte-avions directement rattaché à l'escorte dédiée des cargos,... mais pas question cependant d'y affecter un des trop rares et bien trop précieux "vrais porte-avions" de la Royal Navy, puisque l'Avenger, non content d'avoir été construit aux États-Unis, n'est en fait qu'un cargo pompeusement baptisé "porte-avions d'escorte" après la pose d'un court et étroit pont d'envol.
Avec sa vitesse maximale d'à peine 16 nœuds, et une capacité d'emport limitée à une quinzaine d'aéronefs, l'Avenger est évidemment loin d'offrir les performances d'un véritable porte-avions, mais c'est toujours mieux qu'un CAM (Catapult Aircraft Merchantman), soit un cargo doté d'une catapulte pour un seul chasseur Hurricane, dont le pilote, après sa mission, n'a d'autre choix que d'amerrir ou de se parachuter... en espérant qu'un navire se porte ensuite à son secours !
Surtout, et à la différence de celle d'un "vrai" porte-avions, comme le Victorious, la perte éventuelle de l'Avenger - qui n'est au fond "qu'un vulgaire cargo" - lors de cette traversée, ne constituerait pas un drame absolu pour la Royal Navy, ce qui, quelque part, démontre une fois de plus que, dans cette guerre, les navires les plus gros et les plus puissants sont en définitive les moins utiles... puisque personne n'ose les risquer au combat ou même à proximité relative de l'ennemi !
Reste néanmoins le problème de la couverture aérienne,... ou plutôt du manque de celle-ci.
Pour y pallier, le PQ18 bénéficiera pour la première fois d'un porte-avions directement rattaché à l'escorte dédiée des cargos,... mais pas question cependant d'y affecter un des trop rares et bien trop précieux "vrais porte-avions" de la Royal Navy, puisque l'Avenger, non content d'avoir été construit aux États-Unis, n'est en fait qu'un cargo pompeusement baptisé "porte-avions d'escorte" après la pose d'un court et étroit pont d'envol.
Avec sa vitesse maximale d'à peine 16 nœuds, et une capacité d'emport limitée à une quinzaine d'aéronefs, l'Avenger est évidemment loin d'offrir les performances d'un véritable porte-avions, mais c'est toujours mieux qu'un CAM (Catapult Aircraft Merchantman), soit un cargo doté d'une catapulte pour un seul chasseur Hurricane, dont le pilote, après sa mission, n'a d'autre choix que d'amerrir ou de se parachuter... en espérant qu'un navire se porte ensuite à son secours !
Surtout, et à la différence de celle d'un "vrai" porte-avions, comme le Victorious, la perte éventuelle de l'Avenger - qui n'est au fond "qu'un vulgaire cargo" - lors de cette traversée, ne constituerait pas un drame absolu pour la Royal Navy, ce qui, quelque part, démontre une fois de plus que, dans cette guerre, les navires les plus gros et les plus puissants sont en définitive les moins utiles... puisque personne n'ose les risquer au combat ou même à proximité relative de l'ennemi !

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