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| Un Catalina soviétique : plus de 150 hydravions de ce type furent livrés à l'URSS |
... 13 juillet 1942
Dérivant lentement au fil des heures, le dit convoi a néanmoins fini par se retrouver, au matin du 9 juillet, dans une petite baie du nord de la Nouvelle-Zemble.
S’il n’en avait tenu qu’à eux, les équipages des cargos auraient alors sabordé leurs bâtiments et tenté leur chance à bord du seul Ayrshire, bien moins visible - et également bien moins tentant - pour tout avion ou sous-marin allemand.
Mais le lieutenant Gradwell ne l'a pas entendu de cette oreille, et a plutôt décidé de pousser lui aussi jusqu’au Détroit de Matoshkine,... où les quatre navires de la petite flottille ont non seulement trouvé un abri mais aussi le Benjamin Harrison... toujours dans l’attente du sauveur qui lui permettrait de rallier Arkhangelsk sain et sauf !
Les Russes, heureusement, ont enfin décidé de prendre les choses en main : dans la matinée du 13 juillet, un de leurs hydravions Catalina surgit au-dessus du Detroit de Matoshkine, avant d'amerrir sous les yeux des équipages éberlués.
Et leur surprise est d'autant plus grande que ce même Catalina a auparavant repéré les Empire Tide et Winston Salem, et porté les premiers secours à leurs équipages ainsi qu'à plusieurs rescapés des naufrages précédents !
Et après le Catalina, c'est un chalutier armé soviétique qui se présente, puis, quatre jours plus tard, un brise-glace et même - incroyable mais vrai - le décidément incoulable pétrolier-ravitailleur Azerbaidjan, véritable miraculé du PQ17 qui, après s‘être pris une torpille d’avion lors de l’attaque du 4 juillet a néanmoins poursuivi son petit bonhomme de chemin en Mer de Barents...
Dérivant lentement au fil des heures, le dit convoi a néanmoins fini par se retrouver, au matin du 9 juillet, dans une petite baie du nord de la Nouvelle-Zemble.
S’il n’en avait tenu qu’à eux, les équipages des cargos auraient alors sabordé leurs bâtiments et tenté leur chance à bord du seul Ayrshire, bien moins visible - et également bien moins tentant - pour tout avion ou sous-marin allemand.
Mais le lieutenant Gradwell ne l'a pas entendu de cette oreille, et a plutôt décidé de pousser lui aussi jusqu’au Détroit de Matoshkine,... où les quatre navires de la petite flottille ont non seulement trouvé un abri mais aussi le Benjamin Harrison... toujours dans l’attente du sauveur qui lui permettrait de rallier Arkhangelsk sain et sauf !
Les Russes, heureusement, ont enfin décidé de prendre les choses en main : dans la matinée du 13 juillet, un de leurs hydravions Catalina surgit au-dessus du Detroit de Matoshkine, avant d'amerrir sous les yeux des équipages éberlués.
Et leur surprise est d'autant plus grande que ce même Catalina a auparavant repéré les Empire Tide et Winston Salem, et porté les premiers secours à leurs équipages ainsi qu'à plusieurs rescapés des naufrages précédents !
Et après le Catalina, c'est un chalutier armé soviétique qui se présente, puis, quatre jours plus tard, un brise-glace et même - incroyable mais vrai - le décidément incoulable pétrolier-ravitailleur Azerbaidjan, véritable miraculé du PQ17 qui, après s‘être pris une torpille d’avion lors de l’attaque du 4 juillet a néanmoins poursuivi son petit bonhomme de chemin en Mer de Barents...

1 commentaire:
Petit détail, le Pétrolier Azerbaïdjan avait un équipage et une état-major quasiment entièrement féminin (y compris le premier officier mécanicien, d'ailleurs mariée avec le commandant , un des rares représentant du sexe cru fort sur ce bateau pas comme les autres qui étonnait beaucoup les marins anglais)...La révolution bolchévique, qui n'avait pas que de mauvais côtés, avait décidé l'égalité intégrale hommes-femmes (et des lois de divorce plutôt larges) et les femmes soviétiques faisaient les mêmes tâches que les hommes, y compris le combat en première ligne et le pilotage d'avions de guerre au front (Chez les anglo-saxons elles se contentaient - si on peu dire - d'assurer les vols de convoyage)
C'était une vraie rareté dans ce milieu plûtot machiste, même si, dans la marine marchande britannique la très têtue victoria Drummond -une écossaise qui avait son franc parler- avait réussi a obtenir un diplôme de second officier mécanicien -elle se vit recaler six fois au diplôme de Chef mécanicien, un exemple caricatural de plafond de verre - et à se faire accepter dans ce bastion masculin). Victoria Drummond fit son devoir...et au delà durant la seconde guerre mondiale, à bord de cargos plus rouillés les uns que les autres, et continua à naviguer jusqu'au début des années 60.
L'Azerbaïdjan était chargé d'Huile de lin (un composant indispensable de l'industrie des peintures) et arriva à bon port...mais à moitié vide après avoir encaissé une torpille, un relatif miracle qui s'explique, comme souvent avec les pétroliers, par le compartimentage en multiples citernes et ballasts qui permettent de garder à flot un navire troué sous la flottaison ....le vrai et gravissime risque sur ce genre de navires étant plutôt celui d'incendie.
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