![]() |
| L'amiral Golovoko, à gauche, sous l'inévitable portrait de Staline |
Et cette aventure, la plupart des marins, choqués et épuisés, ne sont nullement disposés à la tenter !
Et c'est particulièrement vrai du capitaine de l'américain Winston Salem qui, après avoir volontairement échoué son navire et sabordé une partie de sa cargaison, exige à présent du pilote du Catalina soviétique qu'il lui trouve une place sur le premier avion en partance pour les États-Unis, tant il perdu, affirme-t-il, "tout intérêt pour son navire et sa cargaison (...) "qui se trouvent maintenant dans un port soviétique"
Bien que stupéfait, le pilote du Catalina se garde cependant de réagir,... une attitude que ne partage évidemment pas du tout l'amiral Golovko, commandant de la Flotte du Nord, lequel, à lecture du rapport du pilote, s'emporte contre "cet entrepreneur impudent" qui osait considérer "comme un port " ce qui n'était en fait "qu'une baie déserte sur une île arctique, à des milliers de kilomètres de la plus proche voie ferrée" (1)
"Et c'est ça nos Alliés !", de conclure haineusement l'amiral,... en passant néanmoins sous silence le fait que les dits Alliés, de leur côté, auraient également bien des reproches à adresser aux autorités soviétiques, et en particulier à un certain Joseph Staline...
(1) Irving, op cit. page 281

Aucun commentaire:
Publier un commentaire