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| L'Ayrshire, dans les glaces |
... car aussi invraisemblable cela puisse-t-il sembler, il existe encore des navires qui ont échappé à l'attention des Allemands et qui, terrés depuis des jours, attendent sinon un miracle, du moins une escorte capable - et surtout désireuse - de les mener jusqu'à Arkhangelsk avec une chance raisonnable de succès.
Parmi eux, figurent deux américains : le Benjamin Harrison (reparti dans le Détroit de Matoshkine le 8 juillet après s'être perdu - volontairement ou non - dans le brouillard), et le Winston Salem (que son capitaine a préféré échouer dans une baie de Nouvelle-Zemble après avoir appris le torpillage de l'Olopana).
Non loin du Winston Salem - mais à son insu - on trouve aussi l'Empire Tide, dont le capitaine a quant à lui préféré jeter l’ancre plutôt que de continuer sa route dans ces eaux infestées de sous-marins allemands.
Mais en Mer de Barents, on trouve également le chalutier armé Ayrshire qui, au soir du 4 juillet, a eu l'idée de se diriger non pas vers le sud ou le sud-est, comme tous ses autres compagnons,... mais bien plein nord.
Au fil des heures, l'Ayrshire a fini par rencontrer, et par attirer, le Troubadour et les américains Iron Clad et Silver Sword, soit trois cargos à la recherche d'un protecteur, aussi pitoyable soit-il
La banquise atteinte, les marins de ce singulier petit convoi ont alors décidé, histoire sans doute de rester dans l'originalité, de jouer les caméléons,... après avoir découvert des centaines de pots de couleur blanche dans la cale d'un des cargos !
Leurs flancs rapidement et grossièrement repeints en blanc, les navires de ce singulier petit convoi ont ensuite d'autant plus facilement échappé aux regards des aviateurs allemand que ceux-ci sont loin de les imaginer au beau milieu des glaces !
Parmi eux, figurent deux américains : le Benjamin Harrison (reparti dans le Détroit de Matoshkine le 8 juillet après s'être perdu - volontairement ou non - dans le brouillard), et le Winston Salem (que son capitaine a préféré échouer dans une baie de Nouvelle-Zemble après avoir appris le torpillage de l'Olopana).
Non loin du Winston Salem - mais à son insu - on trouve aussi l'Empire Tide, dont le capitaine a quant à lui préféré jeter l’ancre plutôt que de continuer sa route dans ces eaux infestées de sous-marins allemands.
Mais en Mer de Barents, on trouve également le chalutier armé Ayrshire qui, au soir du 4 juillet, a eu l'idée de se diriger non pas vers le sud ou le sud-est, comme tous ses autres compagnons,... mais bien plein nord.
Au fil des heures, l'Ayrshire a fini par rencontrer, et par attirer, le Troubadour et les américains Iron Clad et Silver Sword, soit trois cargos à la recherche d'un protecteur, aussi pitoyable soit-il
La banquise atteinte, les marins de ce singulier petit convoi ont alors décidé, histoire sans doute de rester dans l'originalité, de jouer les caméléons,... après avoir découvert des centaines de pots de couleur blanche dans la cale d'un des cargos !
Leurs flancs rapidement et grossièrement repeints en blanc, les navires de ce singulier petit convoi ont ensuite d'autant plus facilement échappé aux regards des aviateurs allemand que ceux-ci sont loin de les imaginer au beau milieu des glaces !
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