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| "Des armes pour la Russie" : affiche de propagande britannique pour les convois arctiques |
... 17 janvier 1942
Ironiquement, la deuxième et plus importante partie du convoi PQ7, soit le... PQ7b, bien que partie d'Islande cinq jours plus tard, arrive quant à elle à Mourmansk le 11 janvier, soit... un jour plus tôt que le Cold Harbour, seul rescapé du PQ7a !
A cette date, une cinquante navires de commerce ont donc réussi à rejoindre tantôt Arkhangelsk, tantôt Mourmansk, et à livrer quelque 800 avions, 750 tanks, 1 400 véhicules ainsi que des milliers de tonnes de munitions, de matières premières et de fournitures diverses, qui ont assuré la survie de Leningrad et contribué à la contre-attaque victorieuse de Joukov devant Moscou.
Mais cette réussite - car c'en est bien une - ne peut hélas qu'inciter à présent les Allemands à prendre enfin la problématique des convois arctiques au sérieux... et à tenter d'y mettre un terme.
A cet égard, le succès du U-134 contre le malheureux Waziristan en préfigure bien d'autres,... et d'autant plus que, pour la première fois, la Kriegsmarine a décidé d'employer dans l'Arctique la "Rudeltaktik", plus connue sous le nom de "Wolfpack" ou "meute de loups", qui a fait ses preuves dans l'Atlantique, où l'expérience a démontré que trois ou quatre sous-marins opérant en groupe et de manière coordonnée obtenaient de bien meilleurs résultats que le même nombre de sous-marins agissant isolément.
Et de fait, le 17 janvier, juste avant d'arriver à Mourmansk, le cargo Harmatris, qui appartient au nouveau convoi PQ8, lequel a appareillé d'Islande le 8 janvier, est victime d'une torpille du sous-marin U-454 appartenant à la nouvelle meute Ulan...
Ironiquement, la deuxième et plus importante partie du convoi PQ7, soit le... PQ7b, bien que partie d'Islande cinq jours plus tard, arrive quant à elle à Mourmansk le 11 janvier, soit... un jour plus tôt que le Cold Harbour, seul rescapé du PQ7a !
A cette date, une cinquante navires de commerce ont donc réussi à rejoindre tantôt Arkhangelsk, tantôt Mourmansk, et à livrer quelque 800 avions, 750 tanks, 1 400 véhicules ainsi que des milliers de tonnes de munitions, de matières premières et de fournitures diverses, qui ont assuré la survie de Leningrad et contribué à la contre-attaque victorieuse de Joukov devant Moscou.
Mais cette réussite - car c'en est bien une - ne peut hélas qu'inciter à présent les Allemands à prendre enfin la problématique des convois arctiques au sérieux... et à tenter d'y mettre un terme.
A cet égard, le succès du U-134 contre le malheureux Waziristan en préfigure bien d'autres,... et d'autant plus que, pour la première fois, la Kriegsmarine a décidé d'employer dans l'Arctique la "Rudeltaktik", plus connue sous le nom de "Wolfpack" ou "meute de loups", qui a fait ses preuves dans l'Atlantique, où l'expérience a démontré que trois ou quatre sous-marins opérant en groupe et de manière coordonnée obtenaient de bien meilleurs résultats que le même nombre de sous-marins agissant isolément.
Et de fait, le 17 janvier, juste avant d'arriver à Mourmansk, le cargo Harmatris, qui appartient au nouveau convoi PQ8, lequel a appareillé d'Islande le 8 janvier, est victime d'une torpille du sous-marin U-454 appartenant à la nouvelle meute Ulan...
1 commentaire:
Bonjour!
Belle affiche de propagande anglosaxonne...avec une profusion d'étoiles rouges...çà rappelle un bout de dialogue dans le livre d'Ewlyn Waugh de la trilogie "sword of Honour", un livre d'un comique grinçant narrant les tribulations du soldat Guy Crouchback (double littéraire de l'auteur) dans l'armée britannique.
Il est d'une famille noble (mais catholique) et a fréquenté avant guerre la jeunesse dorée (les bright young things du livre "ces corps vils") Il a dans ses relations quelques huiles du ministère de l'information et au cours d'un dîner, l'un d'eux lâche cette information;
-Dans les usines on a décrété une "semaine des tanks pour la Russie"qui a été un succès phénoménal, le rendement des usines a doublé .
Un autre convive demande: Mais TOUS ces tanks sont bien destinés à la russie?
à quoi il répond: " Certains le sont, bien sûr, mais avec ce qui a été fabriqué, nous nous réservons naturellement d'en employer ailleurs."
On mesure ainsi la différence de perception entre la classe dirigeante britannique et la classe ouvrière, pour qui , à l'époque , l'URSS était sinon un paradis, du moins un contre modèle qui avait un certain succès
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