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| Le destroyer Matabele : victime malheureuse du convoi PQ8 |
... bien que très endommagé, et immobilisé sur l'eau, le Harmatris demeure cependant à flots, et survit même, une heure plus tard, à une deuxième torpille du même U-454,... qui s'écrase contre sa coque sans exploser !
Et les miracles ne s'arrêtent pas là, puisque le cargo, pris en remorque par un dragueur de mines, va également réussir à rallier Mourmansk, à décharger sa cargaison,... et à échapper au passage à l'attaque d'un bombardier Heinkel 111 en maraude !
Mais pour le destroyer Matabale, ce n'est hélas pas la journée des miracles.
Après avoir vainement grenadé le U-454, le Matabele se retrouve finalement victime d'une torpille tirée par ce dernier... contre le tanker British Pride, une torpille qui rate sa cible mais pas la soute à munition du destroyer, lequel éclate comme une grenade et coule en moins de deux minutes, plongeant les rescapés dans une eau glacée, qui ne laissera en définitive que deux survivants sur un équipage de deux-cents-trente-huit hommes !
Curieusement, le convoi suivant, PQ9, ne souffre en définitive... que de l'éventualité de voir surgir le cuirassé Tirpitz que Hitler, cédant à la demande de l'amiral Raeder, a finalement consenti à envoyer en Norvège.
Et cette crainte du Monstre - qui va durer deux ans (!) - pousse les Britanniques à retarder l'appareillage du dit PQ9 qui, prévu pour le 17 janvier, ne prend finalement la mer que le 01 février,... en compagnie du PQ10 !
Devenu en quelque sorte PQ9/10, ce convoi qui ne comprend pourtant que dix navires marchands, flanqués de leurs habituels escorteurs, rallie néanmoins Mourmansk le 10 février, sans encombre et surtout sans avoir aperçu ne serait-ce que l'ombre du désormais célèbre cuirassé allemand,... qui mérite cependant que nous lui ouvrions ici une parenthèse...
Et les miracles ne s'arrêtent pas là, puisque le cargo, pris en remorque par un dragueur de mines, va également réussir à rallier Mourmansk, à décharger sa cargaison,... et à échapper au passage à l'attaque d'un bombardier Heinkel 111 en maraude !
Mais pour le destroyer Matabale, ce n'est hélas pas la journée des miracles.
Après avoir vainement grenadé le U-454, le Matabele se retrouve finalement victime d'une torpille tirée par ce dernier... contre le tanker British Pride, une torpille qui rate sa cible mais pas la soute à munition du destroyer, lequel éclate comme une grenade et coule en moins de deux minutes, plongeant les rescapés dans une eau glacée, qui ne laissera en définitive que deux survivants sur un équipage de deux-cents-trente-huit hommes !
Curieusement, le convoi suivant, PQ9, ne souffre en définitive... que de l'éventualité de voir surgir le cuirassé Tirpitz que Hitler, cédant à la demande de l'amiral Raeder, a finalement consenti à envoyer en Norvège.
Et cette crainte du Monstre - qui va durer deux ans (!) - pousse les Britanniques à retarder l'appareillage du dit PQ9 qui, prévu pour le 17 janvier, ne prend finalement la mer que le 01 février,... en compagnie du PQ10 !
Devenu en quelque sorte PQ9/10, ce convoi qui ne comprend pourtant que dix navires marchands, flanqués de leurs habituels escorteurs, rallie néanmoins Mourmansk le 10 février, sans encombre et surtout sans avoir aperçu ne serait-ce que l'ombre du désormais célèbre cuirassé allemand,... qui mérite cependant que nous lui ouvrions ici une parenthèse...

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