Un B-29 crashé à l'atterrissage... comme tant d'autres... |
… de Guam, Saïpan ou encore Tinian, Tokyo n’est qu’à 2 500 km, mais en croisière économique, cela représente quand même une quinzaine d’heures de vol aller-retour… à chaque mission.
Et c’est bien là le problème, car si le Boeing B-29 est l’appareil le plus avancé au monde, cinq fois plus cher qu’un Lancaster britannique (!), et s’il est doté de moteurs surpuissants, de tourelles télécommandées et même - première mondiale sur un bombardier - de la pressurisation, toutes ces merveilles technologiques, et en particulier les moteurs, manquent encore cruellement de fiabilité, ce qui expose l’appareil et son équipage à de nombreux incidents qui, sur un vol de 15 heures, peuvent vite tourner à la catastrophe !
Au décollage, avec un complet chargement de bombes et l’obligation d’emporter un maximum de carburant pour affronter les '"courant-jets", l’avion est systématiquement en surcharge, ce qui cause de nombreux accidents, presque toujours fatals, tandis qu’au retour, la fatigue de l’équipage se conjugue à d’éventuels dommages de guerre ou défaillances techniques pour en provoquer d’autres.
Et comme les résultats des raids s’avèrent eux-mêmes tout sauf satisfaisants, l’ambiance sur les aérodromes est au plus bas.
"Après une dizaine de missions, écrivit Joseph Majeski, notre mitrailleur droit alla trouver le colonel et lui dit "tant pis si vous décidez de me fusiller mais je ne mettrai plus un pied dans ce foutu avion !" Le type fut dégradé et se vit assigner un boulot au sol" (1)
Et c’est bien là le problème, car si le Boeing B-29 est l’appareil le plus avancé au monde, cinq fois plus cher qu’un Lancaster britannique (!), et s’il est doté de moteurs surpuissants, de tourelles télécommandées et même - première mondiale sur un bombardier - de la pressurisation, toutes ces merveilles technologiques, et en particulier les moteurs, manquent encore cruellement de fiabilité, ce qui expose l’appareil et son équipage à de nombreux incidents qui, sur un vol de 15 heures, peuvent vite tourner à la catastrophe !
Au décollage, avec un complet chargement de bombes et l’obligation d’emporter un maximum de carburant pour affronter les '"courant-jets", l’avion est systématiquement en surcharge, ce qui cause de nombreux accidents, presque toujours fatals, tandis qu’au retour, la fatigue de l’équipage se conjugue à d’éventuels dommages de guerre ou défaillances techniques pour en provoquer d’autres.
Et comme les résultats des raids s’avèrent eux-mêmes tout sauf satisfaisants, l’ambiance sur les aérodromes est au plus bas.
"Après une dizaine de missions, écrivit Joseph Majeski, notre mitrailleur droit alla trouver le colonel et lui dit "tant pis si vous décidez de me fusiller mais je ne mettrai plus un pied dans ce foutu avion !" Le type fut dégradé et se vit assigner un boulot au sol" (1)
(1) Hastings, op cit
1 commentaire:
Bonjour!
Dans la chronique que l'Historien-vulgarisateur Alain Decaux a consacré à la bombe de Hiroshima (pas forcément un travail universitaire pointilleux) , il est dit que le B29 'Enola Gay (pourtant allégé de tout son armement défensif) était 5 tonnes trop lourd au décollage en raison de membres d'équipage supplémentaires et d'une kyrielle d'instruments de télémesure (ceux de l'époque bien avant les semi-conducteurs à transistors et les puces).
Le récit est un brin tiré vers le suspense cinématographique, mais vu la température et la surcharge, il lui fallut toute la piste de l'île de Tinian pour décoller et l'équipage se fit une belle frousse..et encore s'agissait il , vu la mission , d'équipages d'élite et d'appareils bichonnés par ce qu'il y avait de mieux comme mécaniciens et autres "rampants"...
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