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Le Premier Lord de l'Amirauté Winston Churchill, en 1914 |
... ce télégramme de de Robeck à l’Amirauté marque de facto la fin de la phase strictement navale de la Bataille des Dardanelles, laquelle se solde donc par un constat d’échec qui, pour Churchill, sonne non seulement comme un désaveu, mais marque aussi le début d’une descente aux enfers dont il mettra plus de vingt ans à se remettre !
Dans cette affaire, et même s’il est loin d’être le seul dans le cas, le Premier Lord de l’Amirauté a à l’évidence vu trop grand : sous estimant lourdement le potentiel de sa Marine, et sous-estimant encore plus gravement celui de l’adversaire ottoman, il n’a rien trouvé d’extravagant dans le fait d’envoyer de lourds et lents navires dans un goulet de plus de 60 kms de long, où ils pouvaient être canonnés, torpillés ou encore minés à n’importe quel endroit du parcours !
Au cours des guerres précédentes, les Ottomans, il est vrai, n’avaient pas démontré grand-chose, si ce n’est leurs faiblesses, mais Churchill ne pouvait ignorer qu’ils étaient à présent les alliés directs de la première puissance militaire d’Europe, ni qu'ils bénéficiaient, depuis des décennies, de l’aide de conseillers militaires extrêmement compétents, comme le général Liman von Sanders.
On pourra toujours écrire qu’avec davantage de détermination et moins de tergiversations, avec plus de navires, et surtout des navires plus modernes et plus puissants, le passage des détroits aurait bel et bien pu être forcé par la Marine seule, laquelle se serait alors bel et bien présentée devant Constantinople pavillon au vent et la victoire derrière elle.
Mais avec des si, l’Infanterie alliée, qui est maintenant sur le point d’entrer en scène, aurait, elle aussi, pu remporter la victoire...
Dans cette affaire, et même s’il est loin d’être le seul dans le cas, le Premier Lord de l’Amirauté a à l’évidence vu trop grand : sous estimant lourdement le potentiel de sa Marine, et sous-estimant encore plus gravement celui de l’adversaire ottoman, il n’a rien trouvé d’extravagant dans le fait d’envoyer de lourds et lents navires dans un goulet de plus de 60 kms de long, où ils pouvaient être canonnés, torpillés ou encore minés à n’importe quel endroit du parcours !
Au cours des guerres précédentes, les Ottomans, il est vrai, n’avaient pas démontré grand-chose, si ce n’est leurs faiblesses, mais Churchill ne pouvait ignorer qu’ils étaient à présent les alliés directs de la première puissance militaire d’Europe, ni qu'ils bénéficiaient, depuis des décennies, de l’aide de conseillers militaires extrêmement compétents, comme le général Liman von Sanders.
On pourra toujours écrire qu’avec davantage de détermination et moins de tergiversations, avec plus de navires, et surtout des navires plus modernes et plus puissants, le passage des détroits aurait bel et bien pu être forcé par la Marine seule, laquelle se serait alors bel et bien présentée devant Constantinople pavillon au vent et la victoire derrière elle.
Mais avec des si, l’Infanterie alliée, qui est maintenant sur le point d’entrer en scène, aurait, elle aussi, pu remporter la victoire...
1 commentaire:
' vu trop grand : sous estimant lourdement le potentiel de sa Marine' ?
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