dimanche 27 novembre 2016

5024 - ... mais insuffisants

La Bataille de Koursk : un "grand coup"... vite avorté
... dans le domaine aérien, l'attaque sur Koursk va également mobiliser l'essentiel de ce dont les Allemands disposent à l'Est, soit quelque 1 850 appareils.

Même en tenant compte de la valeur très inégale de ceux-ci, cela représente une force colossale,... surtout si l'on considère que, deux ans plus tôt, la Luftwaffe n'en avait réuni que 2 300 pour envahir l'URSS toute entière !

Mais dans ce domaine-là aussi, le Reich va devoir lutter en état d'infériorité numérique puisque les Soviétiques alignent environ 2 400 appareils, soit 30 % de plus !

Qu'il s'agisse d'avions, de fantassins, de tanks ou encore de canons, l'Armée rouge dispose donc, dans tous les cas, d'un avantage numérique qui varie entre 30 et 50 %, et atteint même 100 % en matière d'Artillerie !

Si on y ajoute l'absence totale de surprise - les Soviétiques sont au courant des plans allemands et s'y préparent depuis des semaines ! - l'affaire apparaît donc, dès le départ, fort mal engagée, surtout si l'on considère que le soldat ou l'officier soviétique "moyen" de l'été 1943 est nettement supérieur, individuellement et collectivement, à celui de l'automne 1941

Hitler, du reste, est si peu rassuré par cette offensive qu'il ne cesse, depuis des semaines, de la repousser, histoire de se donner le temps de la réflexion mais aussi celui d'acheminer des moyens supplémentaires, et en particulier les nouveaux chars Panther qui promettent certes beaucoup mais qui, malheureusement pour lui et pour le Reich, ne sont pas du tout au point...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour!

Toujours une lecture enrichissante...quand vous indiquez que les soviétiques étaient au courant du plan allemand, s'agissait il de renseignements de leurs propres services d'espionnage ou d'informations relayées par les britanniques qui lisaient à livre ouvert dans les codes de la Wehrmacht grâce aux géniaux casseurs de code de Bletchley Park grâce à leurs "proto-ordinateurs" élucubrés par les équipes de "Boffins" et le très étrange "geek" qu'était Alan Turing?

On sait que Churchill , violemment anticommuniste considérait Staline come le diable incarné , mais que très pragmatiquement il avait choisi de le traiter (plus ou moins loyalement) en allié"...au moins jusqu'à la chute du régime nazi....

Anonyme a dit...

Bonjour!

Toujours une lecture enrichissante...quand vous indiquez que les soviétiques étaient au courant du plan allemand, s'agissait il de renseignements de leurs propres services d'espionnage ou d'informations relayées par les britanniques qui lisaient à livre ouvert dans les codes de la Wehrmacht grâce aux géniaux casseurs de code de Bletchley Park grâce à leurs "proto-ordinateurs" élucubrés par les équipes de "Boffins" et le très étrange "geek" qu'était Alan Turing?

On sait que Churchill , violemment anticommuniste considérait Staline come le diable incarné , mais que très pragmatiquement il avait choisi de le traiter (plus ou moins loyalement) en allié"...au moins jusqu'à la chute du régime nazi....