Toilette d'un Japonais, parmi les marins du New Jersey : la haine raciale |
… Aujourd’hui, on parlerait assurément de "crimes de guerre" et on exigerait la comparution immédiate des responsables devant une cour pénale internationale.
Mais en ce 7 avril 1945, et dans cette guerre qui n’est depuis longtemps plus que barbarie et haine raciale, plus personne ne s’étonne de rien,… ni même de voir les appareils américains strafer méthodiquement à la mitrailleuse lourde les centaines de naufragés japonais occupés à se débattre au milieu des débris et des nappes de mazout.
Et si en cet instant on les blâmait de faire éclater la tête de tous ces infortunés comme autant de pastèques sur un stand de fête foraine, les pilotes américains parleraient sans doute de Bataan, de Corregidor, de la Death March des Philippines, et de tous les camps de prisonniers où des milliers de leurs compatriotes ont péri dans des conditions abominables, sous les coups et les privations que leur infligeaient leurs gardiens japonais.
Ils parleraient aussi de Guadalcanal, de Tarawa, de Peleliu, d’Iwo-Jima, de toutes ces îles perdues où les soldats nippons ont préféré mourir jusqu’au dernier plutôt que de se rendre, quitte, lorsque blessés, à se faire sauter à la grenade en compagnie du Marines ou du brancardier américain assez naïf pour tenter de leur venir en aide au lieu de s’assurer de leur mort à grands coups de Colt 45.
Et ils argueraient enfin que ces naufragés japonais, au fond, ne sont pas de véritables marins en détresse, mais bien des "jaunes", des "bridés", et pour tout dire des infra-humains, car n’est-ce pas, il faut vraiment être étranger au genre humain pour se précipiter à 600 kms/h et avec une tonne de bombes accrochée sous ses ailes sur le pont d’un porte-avions ou d’un cuirassé frappé de la bannière étoilée…
Mais en ce 7 avril 1945, et dans cette guerre qui n’est depuis longtemps plus que barbarie et haine raciale, plus personne ne s’étonne de rien,… ni même de voir les appareils américains strafer méthodiquement à la mitrailleuse lourde les centaines de naufragés japonais occupés à se débattre au milieu des débris et des nappes de mazout.
Et si en cet instant on les blâmait de faire éclater la tête de tous ces infortunés comme autant de pastèques sur un stand de fête foraine, les pilotes américains parleraient sans doute de Bataan, de Corregidor, de la Death March des Philippines, et de tous les camps de prisonniers où des milliers de leurs compatriotes ont péri dans des conditions abominables, sous les coups et les privations que leur infligeaient leurs gardiens japonais.
Ils parleraient aussi de Guadalcanal, de Tarawa, de Peleliu, d’Iwo-Jima, de toutes ces îles perdues où les soldats nippons ont préféré mourir jusqu’au dernier plutôt que de se rendre, quitte, lorsque blessés, à se faire sauter à la grenade en compagnie du Marines ou du brancardier américain assez naïf pour tenter de leur venir en aide au lieu de s’assurer de leur mort à grands coups de Colt 45.
Et ils argueraient enfin que ces naufragés japonais, au fond, ne sont pas de véritables marins en détresse, mais bien des "jaunes", des "bridés", et pour tout dire des infra-humains, car n’est-ce pas, il faut vraiment être étranger au genre humain pour se précipiter à 600 kms/h et avec une tonne de bombes accrochée sous ses ailes sur le pont d’un porte-avions ou d’un cuirassé frappé de la bannière étoilée…
1 commentaire:
La 2° Guerre mondiale a vu un pas de plus être franchi dans l'inhumanité...
Sans même parler des camps d'extermination nazis, dans le domaine de la guerre sur mer, lors de la guerre de 14 les sous-mariniers allemands faisaient (au début) évacuer les navires de commerce (souvent des grands voiliers) avant de les couler
(les Prize rules) ...La 2° guerre mondiale a amené des horreurs bien pires (comme le bombardement des naufragés du Laconia, qui avait fait débat au sein même de l'équipage de l'avion de bombardement, comme le montre le bouquin de Léonce Peillard)...
Mais là ,le mitraillage de naufragés barbotant dans l'eau et le mazout...c'est choquant pour nous (qui vivons en paix soixante dix ans après) mais celà l'aurait été aussi pour les combattants de 14 (le pacha du Baralong, un navire piège, qui a allègrement fait massacrer les sous-mariniers allemands a été jugé).
Sait-on s'il y avait dans l'aéronavale US des instructions ou des ordres permanents pour agir ainsi?
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