… au même moment, à quelques kilomètres de là, une quinzaine de Helldiver de l’Intrepid plongent vers le Yamato dont la DCA, bien que de moins en moins efficace, continue de tirer.
Une bombe frappe de plein fouet le cabestan bâbord et sectionne la chaîne d’ancre, qui glisse immédiatement vers l’abîme.
Hébétés et assourdis par l’explosion, quelques marins s’efforcent de quitter la plage avant en flammes, mais sont aussitôt hachés vivants par les mitrailleuses des avions américains.
Sous l’effet des coups directs, mais aussi des bombes qui éclatent dans l’eau à seulement quelques mètres de la coque, les voies d’eau s’aggravent encore : bientôt, la gîte sur bâbord atteint 15, puis 20 degrés.
Le Yamato avance et tire toujours, mais il est sur le point de chavirer et, cette fois, plus aucune contre-mesure n’est possible : les compartiments prévus à cet effet du côté tribord sont déjà tous remplis… ou rendus impossibles à remplir du fait de l’inclinaison des ponts et de la rupture de la plupart des canalisations.
Sur la passerelle, le commandant Ariga imagine alors une solution désespérée : noyer volontairement la chambre des machines tribord, ce qui réduira certes la vitesse du super-cuirassé à peu de choses mais devrait du moins permettre d’en rétablir l’assiette…
Une bombe frappe de plein fouet le cabestan bâbord et sectionne la chaîne d’ancre, qui glisse immédiatement vers l’abîme.
Hébétés et assourdis par l’explosion, quelques marins s’efforcent de quitter la plage avant en flammes, mais sont aussitôt hachés vivants par les mitrailleuses des avions américains.
Sous l’effet des coups directs, mais aussi des bombes qui éclatent dans l’eau à seulement quelques mètres de la coque, les voies d’eau s’aggravent encore : bientôt, la gîte sur bâbord atteint 15, puis 20 degrés.
Le Yamato avance et tire toujours, mais il est sur le point de chavirer et, cette fois, plus aucune contre-mesure n’est possible : les compartiments prévus à cet effet du côté tribord sont déjà tous remplis… ou rendus impossibles à remplir du fait de l’inclinaison des ponts et de la rupture de la plupart des canalisations.
Sur la passerelle, le commandant Ariga imagine alors une solution désespérée : noyer volontairement la chambre des machines tribord, ce qui réduira certes la vitesse du super-cuirassé à peu de choses mais devrait du moins permettre d’en rétablir l’assiette…
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