Le croiseur Yahagi sous les bombes, peu avant son chavirage |
… Yahagi, 14h05
Dans les rangs japonais, personne ne comprend comment les Américains - dont on pensait pourtant les porte-avions annihilés par les kamikazes - sont encore en mesure de lancer de nouvelles vagues d’attaque.
Et de fait, vers 14h00, c’est à présent au tour des appareils du Yorktown, de l’Intrepid et du Langley de passer à l’action : alors qu’il s’apprête à porter l’estocade au Yahagi, le Helldiver du lieutenant Worley est abattu par la DCA de l’Isokaze, pourtant lui aussi en train de sombrer.
Mais il en faudrait bien plus pour sauver le malheureux Yahagi du naufrage !
A 14h05, le capitaine Hara n’a plus d’autre choix que de lancer l’ordre d’évacuation générale, lequel ne constitue en définitive qu’un vœu pieux car, comme sur tous les navires de guerre nippons où la vie des marins est sans importance, les moyens de sauvetage du croiseur sont quasi-inexistants, et se résument ici à une seule et unique embarcation… que les avions américains déchiquètent aussitôt à la mitrailleuse lourde en même temps que tous ceux qui sont parvenus à y prendre place.
Et lorsque le Yahagi chavire et s’engloutit, emportant avec lui plusieurs centaines d’hommes dont quelques artilleurs qui, jusqu’au bout, ont tenu à manier les rares canons encore en service, plusieurs centaines d’autres se retrouvent précipités à la mer sans même un gilet de sauvetage, et avec d’autant moins de chances d’en réchapper que les aviateurs américains ne sont nullement décidés à en rester là…
Dans les rangs japonais, personne ne comprend comment les Américains - dont on pensait pourtant les porte-avions annihilés par les kamikazes - sont encore en mesure de lancer de nouvelles vagues d’attaque.
Et de fait, vers 14h00, c’est à présent au tour des appareils du Yorktown, de l’Intrepid et du Langley de passer à l’action : alors qu’il s’apprête à porter l’estocade au Yahagi, le Helldiver du lieutenant Worley est abattu par la DCA de l’Isokaze, pourtant lui aussi en train de sombrer.
Mais il en faudrait bien plus pour sauver le malheureux Yahagi du naufrage !
A 14h05, le capitaine Hara n’a plus d’autre choix que de lancer l’ordre d’évacuation générale, lequel ne constitue en définitive qu’un vœu pieux car, comme sur tous les navires de guerre nippons où la vie des marins est sans importance, les moyens de sauvetage du croiseur sont quasi-inexistants, et se résument ici à une seule et unique embarcation… que les avions américains déchiquètent aussitôt à la mitrailleuse lourde en même temps que tous ceux qui sont parvenus à y prendre place.
Et lorsque le Yahagi chavire et s’engloutit, emportant avec lui plusieurs centaines d’hommes dont quelques artilleurs qui, jusqu’au bout, ont tenu à manier les rares canons encore en service, plusieurs centaines d’autres se retrouvent précipités à la mer sans même un gilet de sauvetage, et avec d’autant moins de chances d’en réchapper que les aviateurs américains ne sont nullement décidés à en rester là…
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