... les bombes s'avérant inefficaces, il ne restait plus qu'à envisager un débarquement précédé d'une vaste opération aéroportée, dont le prix parut cependant si élevé, et le résultat final si aléatoire, que Mussolini et Hitler préférèrent en définitive y renoncer.
Après guerre, ce renoncement fut sévèrement jugé par les anciens généraux italiens et allemands, et en particulier par Kesselring, qui le considéra comme une erreur monumentale
Mais au vu des difficultés et des pertes rencontrées par les Alliés dans des opérations analogues, en Normandie, en Hollande, ou encore en Allemagne-même, rien ne permet d'affirmer qu'un assaut aéroporté sur Malte ne se serait pas transformé, pour reprendre l'expression de Student après l'affaire crétoise, en un nouveau "cimetière des parachutistes allemands"
Un cimetière que l'Allemagne n'avait plus les moyens de s'offrir, après tous ceux déjà remplis en URSS...
Jusqu'à son indépendance, en 1964, Malte demeura donc territoire britannique, peut-être, tout simplement, parce que les Britanniques, durant ces trois années décisives, avaient été les seuls à en comprendre la valeur et à en accepter le coût...
2 commentaires:
Merci M. D'Iberville pour votre magnifique blog !
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