... en Grande-Bretagne, seul un homme comme Churchill était sans doute capable non seulement de comprendre le véritable intérêt de la minuscule île de Malte, mais surtout d'imposer à ses concitoyens, l'idée de la défendre quel que soit le prix - et il fut exorbitant ! - qu'il faudrait payer.
En regard de cette constante et inébranlable volonté, les deux dictateurs de l'Axe firent au contraire pâle figure.
Mussolini laissa passer sa chance au début de la guerre, en négligeant cette île, alors désarmée et dont il aurait pourtant pu s'emparer facilement, au "profit" de rêves helléniques et africains que son armée n'avait pas les moyens de s'offrir, et que Malte contribua très vite à transformer en cauchemars.
Des moyens, Hitler en avait bien davantage. Mais comme le Führer ne s'intéressait qu'à l'URSS, la Méditerranée ne fut jamais, pour lui qu'un concours de circonstances, et Malte, rien de plus qu'un rocher gênant qui méritait tout juste quelques bombes.
Des bombes, les deux dictateurs finirent par en larguer des milliers de tonnes sur l'île ainsi que sur les navires britanniques qui tentaient de la ravitailler, mais sans parvenir pour autant à la réduire au silence...
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