… dès le début de l’Opération Barbarossa, en juin 1941, les Panzers de la Wehrmacht avaient éprouvé les pires difficultés face aux T-34 et KV-1 soviétiques, à la fois mieux armés, et mieux protégés.
A maintes reprises, ils n’avaient d’ailleurs dû leur salut qu’à un meilleur entraînement, de meilleures tactiques,… et le soutien sans faille d’une Luftwaffe alors maîtresse du Ciel. A l’évidence, il était urgent de réagir et de doter la Wehrmacht de tanks semblables à ceux des Soviets, c.-à-d. beaucoup plus lourds que les Panzers III et IV d’une vingtaine de tonnes.
En attendant qu’apparaissent ces nouveaux engins - le Panther de 45 tonnes et le Tiger de 55 tonnes - les efforts des ingénieurs portèrent sur l’amélioration des Panzers III et IV existants, et sur la création de chasseurs de chars sans tourelle, résultant de l’installation d’un gros canon anti-tank de 75 (voire 88mm) sur un châssis de char démodé et préalablement débarrassé de sa tourelle.
En attendant qu’apparaissent ces nouveaux engins - le Panther de 45 tonnes et le Tiger de 55 tonnes - les efforts des ingénieurs portèrent sur l’amélioration des Panzers III et IV existants, et sur la création de chasseurs de chars sans tourelle, résultant de l’installation d’un gros canon anti-tank de 75 (voire 88mm) sur un châssis de char démodé et préalablement débarrassé de sa tourelle.
Cette solution (1) qui offrait à la Wehrmacht une puissance de feu dont elle avait grandement besoin, offrait naturellement l’avantage de la simplicité mais n’assurait en revanche aucune protection aux équipages, qui pouvaient être atteints par de simples balles de fusils.
Améliorer les Panzers existants ne constituait également qu’un pis-aller : sur le strict plan de la puissance de feu, l’installation d’un 75mm anti-tank permettait certes aux Panzers IV de rivaliser avec les chars soviétiques, mais leur blindage demeurait trop mince, ce que ne compensait que marginalement l’installation de plaques de protection supplémentaires (et tout aussi désespérément verticales) autour du châssis et de la tourelle.
Beaucoup moins performants que les nouveaux Panther et Tiger, ces Panzers modernisés avaient cependant l’avantage d’être plus faciles et plus économiques à construire, en sorte qu’ils constitueraient, jusqu’à la fin de la guerre, les tanks les plus nombreux au sein des divisions blindées allemandes…
(1) Saviez-vous que... 2289
(1) Saviez-vous que... 2289
2 commentaires:
en quoi la verticalité du blindage est elle si désespérante?
A épaisseur égale, un blindage incliné est plus efficace qu'un blindage vertical
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