... ce fut le dernier "grand coup" d'Hitler à l'Est. Un pari extraordinairement risqué mais dont il espérait, sinon la victoire sur Staline, du moins un répit suffisant pour inciter son ancien allié à la prudence et peut-être même une paix séparée.
Une paix que lui, Hitler, entendait bien évidemment rompre à la première occasion, et dans tous les cas dès que les "armes miracles" alors en préparation lui offriraient enfin un avantage décisif sur ses adversaires de l'Est comme de l'Ouest.
Ce "grand coup" a un nom, celui d'une opération baptisée "Citadelle", encore qu'elle soit passée à la postérité sous le nom de "Bataille de Koursk",... qui n'est jamais qu'un des nombreux lieux où elle se déroula, du 05 juillet au 17 juillet 1943.
Quel que soit le nom qu'on lui donne, cette bataille mobilisa deux millions d'hommes mais aussi plus de 6 000 chars, ce qui en fit - et de loin - le plus grand affrontement de tanks de l'Histoire.
Ce fut également, et on l'oublie souvent, une gigantesque bataille aérienne, où plus de 4 000 avions se disputèrent âprement la maîtrise du Ciel
Cependant, et n'en déplaise aux âmes romantiques, qui ne contemplent jamais les guerres qu'à l'ombre du génie militaire des uns et de l'héroïsme guerrier des autres, ce fut d'abord et avant tout, et à vrai dire comme presque toujours, une vulgaire bataille d'attrition, où le vainqueur ne fut ni le plus intelligent ni le plus courageux, mais tout simplement celui des deux boxeurs qui parvint à tenir sur le ring jusqu'à ce que son adversaire, pas plus K.O. que lui mais plus fatigué ou plus écoeuré, se décide enfin à jeter l'éponge.
C'est de cela, donc, dont nous allons parler dans les chroniques qui vont suivre...
Une paix que lui, Hitler, entendait bien évidemment rompre à la première occasion, et dans tous les cas dès que les "armes miracles" alors en préparation lui offriraient enfin un avantage décisif sur ses adversaires de l'Est comme de l'Ouest.
Ce "grand coup" a un nom, celui d'une opération baptisée "Citadelle", encore qu'elle soit passée à la postérité sous le nom de "Bataille de Koursk",... qui n'est jamais qu'un des nombreux lieux où elle se déroula, du 05 juillet au 17 juillet 1943.
Quel que soit le nom qu'on lui donne, cette bataille mobilisa deux millions d'hommes mais aussi plus de 6 000 chars, ce qui en fit - et de loin - le plus grand affrontement de tanks de l'Histoire.
Ce fut également, et on l'oublie souvent, une gigantesque bataille aérienne, où plus de 4 000 avions se disputèrent âprement la maîtrise du Ciel
Cependant, et n'en déplaise aux âmes romantiques, qui ne contemplent jamais les guerres qu'à l'ombre du génie militaire des uns et de l'héroïsme guerrier des autres, ce fut d'abord et avant tout, et à vrai dire comme presque toujours, une vulgaire bataille d'attrition, où le vainqueur ne fut ni le plus intelligent ni le plus courageux, mais tout simplement celui des deux boxeurs qui parvint à tenir sur le ring jusqu'à ce que son adversaire, pas plus K.O. que lui mais plus fatigué ou plus écoeuré, se décide enfin à jeter l'éponge.
C'est de cela, donc, dont nous allons parler dans les chroniques qui vont suivre...
2 commentaires:
un épisode de l'histoire qui m'a toujours paru surréaliste au regard des forces monopolisées de part et d'autre
L'appellation "plus grande bataille de chars" est très exagérée, pour ne pas dire ridicule.
Je vous invite à lire l'ouvrage de Jean Lopez : Koursk - Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht, excellent travail de reconstitution des événements et de la réalité des combats qui eurent lieu.
Ce fut effectivement une bataille d'attrition et un engagement aérien massif, mais certainement pas une charge de milliers de chars se ruant les uns sur les autres.
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