… explosives, nucléaires, au napalm, au gaz,... les bombes d’avion sont de plus en plus technologiques, mais aussi de plus en plus spécialisées et coûteuses.
On en trouve aujourd'hui pour tous les usages - de la chasse aux sous-marins à celle des terroristes, en passant par la destruction indiscriminée de mégalopoles ou celle, au contraire ultra-ciblée, de bunkers isolés et profondément enterrés dans le sol
Pour autant, même devenues extraordinairement puissantes et plus que raisonnablement précises, les bombes modernes relève d’abord et avant tout d’une conception conventionnelle de la guerre, dont on a toutes les raisons de penser qu’elle est désormais obsolète.
Les conflits modernes – l’Afghanistan des Talibans, la rébellion en Irak, l’intifada perpétuelle en Cisjordanie ou à Gaza - tendent en effet à accréditer la prééminence des conflits "asymétriques", dans lesquels des armées conventionnelles et formidablement équipées sont contraintes d’affronter d’insaisissables combattants en haillons, souvent très jeunes, parfois pré-adolescents, qui font sauter des bombes ou tirent quelques coups de feu quasiment au hasard, avant de se fondre dans une "population civile" dont ils sont par ailleurs le plus souvent issus.
Face à un Taliban dont la valeur marchande se résume au Kalashnikov ou au RPG-2 qu’il porte à bout de bras – soit environ 200 dollars – quel est alors le "rendement réel" d’une bombe de cent mille dollars ? d’un missile air-sol d’un million de dollars ? d’un bombardier furtif Northrop B2 de deux milliards de dollars ?
Quel que soit son coût, sa puissance intrinsèque, ou encore sa simplicité d’emploi, le rendement d’une arme se juge d’abord et avant en fonction du résultat qu’elle permet d’obtenir,... ou pas.
A quoi bon dépenser des millions de dollars dans des armes ultra-sophistiquées, comme les "bunker busters" à tête nucléaire, si c’est pour les accumuler dans des dépôts dont il est politiquement impossible de les sortir, et dont on a toutes les raisons de penser, quand bien même on se déciderait un jour à le faire, qu’elles ne permettraient de toute manière pas d’obtenir le résultat recherché, à savoir la défaite de l’adversaire.
Le monde sans guerre n'est certainement pas pour demain, mais la guerre de demain risque fort de se mener avec des armes et un fanatisme d'avant-hier...
On en trouve aujourd'hui pour tous les usages - de la chasse aux sous-marins à celle des terroristes, en passant par la destruction indiscriminée de mégalopoles ou celle, au contraire ultra-ciblée, de bunkers isolés et profondément enterrés dans le sol
Pour autant, même devenues extraordinairement puissantes et plus que raisonnablement précises, les bombes modernes relève d’abord et avant tout d’une conception conventionnelle de la guerre, dont on a toutes les raisons de penser qu’elle est désormais obsolète.
Les conflits modernes – l’Afghanistan des Talibans, la rébellion en Irak, l’intifada perpétuelle en Cisjordanie ou à Gaza - tendent en effet à accréditer la prééminence des conflits "asymétriques", dans lesquels des armées conventionnelles et formidablement équipées sont contraintes d’affronter d’insaisissables combattants en haillons, souvent très jeunes, parfois pré-adolescents, qui font sauter des bombes ou tirent quelques coups de feu quasiment au hasard, avant de se fondre dans une "population civile" dont ils sont par ailleurs le plus souvent issus.
Face à un Taliban dont la valeur marchande se résume au Kalashnikov ou au RPG-2 qu’il porte à bout de bras – soit environ 200 dollars – quel est alors le "rendement réel" d’une bombe de cent mille dollars ? d’un missile air-sol d’un million de dollars ? d’un bombardier furtif Northrop B2 de deux milliards de dollars ?
Quel que soit son coût, sa puissance intrinsèque, ou encore sa simplicité d’emploi, le rendement d’une arme se juge d’abord et avant en fonction du résultat qu’elle permet d’obtenir,... ou pas.
A quoi bon dépenser des millions de dollars dans des armes ultra-sophistiquées, comme les "bunker busters" à tête nucléaire, si c’est pour les accumuler dans des dépôts dont il est politiquement impossible de les sortir, et dont on a toutes les raisons de penser, quand bien même on se déciderait un jour à le faire, qu’elles ne permettraient de toute manière pas d’obtenir le résultat recherché, à savoir la défaite de l’adversaire.
Le monde sans guerre n'est certainement pas pour demain, mais la guerre de demain risque fort de se mener avec des armes et un fanatisme d'avant-hier...
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