... s'il avait accepté de s'engager directement dans le complot du 20 juillet 1944, Erwin Rommel aurait assurément constitué un atout de poids, et à tout le moins un homme susceptible d'incarner une légitimité nouvelle et de se poser en "Sauveur de la Patrie" advenant la disparition de Hitler.
Mais Hitler avait survécu à l'attentat et Rommel, à l'instar d'Erich von Manstein, n'avait de toute manière jamais accepté d'endosser l'uniforme du "Sauveur", se contentant pour l'essentiel de manifester sa sympathie à l'égard des comploteurs.
Blessé en Normandie le 17 juillet, c'est sur son lit d'hôpital qu'il apprit l'échec de l'attentat, auquel Hitler avait miraculeusement échappé.
Bien que n'y ayant pas participé personnellement, Rommel, à la différence de Manstein, n'en connaissait pas moins l'identité et les intentions des comploteurs.
Si l'attentat avait eu lieu avant le Débarquement, ou s'il n'avait pas lui-même été grièvement blessé en Normandie, et dès lors contraint de quitter son poste pour plusieurs semaines, peut-être Rommel aurait-il pu échapper à la vindicte de Hitler, ne serait-ce que parce que ce dernier avait besoin de lui pour contrer les Anglo-Américains.
Mais en octobre 1944, ces derniers ayant débarqué depuis longtemps, et étant alors occupés à marcher sur l'Allemagne, Rommel, par ailleurs très affaibli par son accident, n'avait plus aucune utilité pour le Führer.
Comme beaucoup d'Allemands le considéraient encore comme un véritable héros national, Hitler estima néanmoins plus judicieux de s'en débarrasser en lui proposant un suicide discret, lequel lui épargnerait à la fois un procès ignominieux, et des représailles envers sa famille.
Rommel accepta la proposition.
Ayant officiellement succombé des suites de ses blessures contractées sur le Front, il fut enterré avec les honneurs militaires, le 18 octobre 1944...
Mais Hitler avait survécu à l'attentat et Rommel, à l'instar d'Erich von Manstein, n'avait de toute manière jamais accepté d'endosser l'uniforme du "Sauveur", se contentant pour l'essentiel de manifester sa sympathie à l'égard des comploteurs.
Blessé en Normandie le 17 juillet, c'est sur son lit d'hôpital qu'il apprit l'échec de l'attentat, auquel Hitler avait miraculeusement échappé.
Bien que n'y ayant pas participé personnellement, Rommel, à la différence de Manstein, n'en connaissait pas moins l'identité et les intentions des comploteurs.
Si l'attentat avait eu lieu avant le Débarquement, ou s'il n'avait pas lui-même été grièvement blessé en Normandie, et dès lors contraint de quitter son poste pour plusieurs semaines, peut-être Rommel aurait-il pu échapper à la vindicte de Hitler, ne serait-ce que parce que ce dernier avait besoin de lui pour contrer les Anglo-Américains.
Mais en octobre 1944, ces derniers ayant débarqué depuis longtemps, et étant alors occupés à marcher sur l'Allemagne, Rommel, par ailleurs très affaibli par son accident, n'avait plus aucune utilité pour le Führer.
Comme beaucoup d'Allemands le considéraient encore comme un véritable héros national, Hitler estima néanmoins plus judicieux de s'en débarrasser en lui proposant un suicide discret, lequel lui épargnerait à la fois un procès ignominieux, et des représailles envers sa famille.
Rommel accepta la proposition.
Ayant officiellement succombé des suites de ses blessures contractées sur le Front, il fut enterré avec les honneurs militaires, le 18 octobre 1944...
5 commentaires:
Erich von Manstein, s'il a refusé de participer directement au complot, avait sans doute maintenu des contacts puisque notre paisible retraité avait choisi, fort opportunément, de rester injoignable à partir de la mi-juillet en allant camper et canoter avec son épouse sur les lacs du nord de l'allemagne...
Faut dire aussi que Manstein, à la différence de Rommel, n'exerçait plus aucun commandement, puisque Hitler l'avait démis de ses fonctions plusieursn mois auparavant, après une monumentale algarade.
La Gestapo, qui connaissait bien sûr l'inimitié entre les deux hommes, enquêta sur Manstein après le complot du 20 juillet, mais ne pu jamais rien prouver...
La Gestapo avait besoin de preuves pour arrêter quelqu'un ?
A un certain niveau, bien évidemment.
On parle tout de même d'un feld-maréchal...
C'est vrai...
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