... à de multiples reprises depuis le milieu des années 1930, des conjurés comme l'amiral Wilhem Canaris ou le général Henning von Tresckow, avaient échafaudé des plans pour assassiner Hitler.
Mais comme personne parmi eux n'était disposé à sacrifier sa propre vie en le tuant à coups de pistolet au milieu de ses partisans, ou en se faisant sauter à ses côtés avec une bombe, tous les plans étudiés impliquait une "porte de sortie" pour l'auteur de l'attentat, ce qui représentait assurément un lourd handicap.
De fait, lorsqu'il se présente le 20 juillet 1944 au Q.G. de Hitler, à Rastenburg, en Prusse orientale, Stauffenberg dispose dans sa serviette d'une bombe actionnée par un mécanisme d'horlogerie, lequel doit lui laisser le temps de sortir sain et sauf du bunker où il aura préalablement pris soin de déposer l'engin et de l'amorcer aux pieds du du Führer.
Hélas, rien ne se déroule comme prévu : la réunion n'a pas lieu dans un bunker mais dans une baraque en planches; un coup de pied anonyme déplace la serviette de quelques pas; Hitler va se trouver protégé par une lourde table de chêne; Stauffenberg lui-même, cédant à l'excitation, quitte Rastenburg aussitôt après l'explosion, sans même prendre le temps de s'assurer de la mort du dictateur.
Dans les heures qui suivent, ces multiples erreurs et caprices du Destin continuent à se multiplier : personne n'a pris la peine de couper les communications entre Rastenburg et Berlin, personne n'a pensé à arrêter immédiatement le Ministre de la Propagande Joseph Goebbels ni - et c'est quand même un comble - à s'emparer de Radio-Berlin et à diffuser un communiqué.
Au final (1) non content d'échouer lamentablement, le complot du 20 juillet ne fait que renforcer le pouvoir personnel de Hitler, plus que jamais résolu à continuer la lutte jusqu'au dernier Allemand vivant, et aussi à se débarrasser de toute forme de contradiction, à commencer par celle de Rommel...
(1) pour tous les détails sur ce complot : Saviez-vous que... 1487 à 1500
Mais comme personne parmi eux n'était disposé à sacrifier sa propre vie en le tuant à coups de pistolet au milieu de ses partisans, ou en se faisant sauter à ses côtés avec une bombe, tous les plans étudiés impliquait une "porte de sortie" pour l'auteur de l'attentat, ce qui représentait assurément un lourd handicap.
De fait, lorsqu'il se présente le 20 juillet 1944 au Q.G. de Hitler, à Rastenburg, en Prusse orientale, Stauffenberg dispose dans sa serviette d'une bombe actionnée par un mécanisme d'horlogerie, lequel doit lui laisser le temps de sortir sain et sauf du bunker où il aura préalablement pris soin de déposer l'engin et de l'amorcer aux pieds du du Führer.
Hélas, rien ne se déroule comme prévu : la réunion n'a pas lieu dans un bunker mais dans une baraque en planches; un coup de pied anonyme déplace la serviette de quelques pas; Hitler va se trouver protégé par une lourde table de chêne; Stauffenberg lui-même, cédant à l'excitation, quitte Rastenburg aussitôt après l'explosion, sans même prendre le temps de s'assurer de la mort du dictateur.
Dans les heures qui suivent, ces multiples erreurs et caprices du Destin continuent à se multiplier : personne n'a pris la peine de couper les communications entre Rastenburg et Berlin, personne n'a pensé à arrêter immédiatement le Ministre de la Propagande Joseph Goebbels ni - et c'est quand même un comble - à s'emparer de Radio-Berlin et à diffuser un communiqué.
Au final (1) non content d'échouer lamentablement, le complot du 20 juillet ne fait que renforcer le pouvoir personnel de Hitler, plus que jamais résolu à continuer la lutte jusqu'au dernier Allemand vivant, et aussi à se débarrasser de toute forme de contradiction, à commencer par celle de Rommel...
(1) pour tous les détails sur ce complot : Saviez-vous que... 1487 à 1500
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