... devant Ouistreham, tout à l'Est du dispositif allié, et à une quinzaine de kilomètres de Caen, se trouve Sword Beach, dévolue à la 3ème Division d'Infanterie britannique, renforcée d'une brigade spéciale de commandos, parmi lesquels on retrouve les quelques 200 Français du Commandant Philippe Kieffer.
Grâce à leurs tanks, les Britanniques s'emparent de la plage sans grandes difficultés, puis se retrouvent pris dans de violents combats de rues. En début d'après-midi, toute la zone est néanmoins sécurisée et apte à recevoir navires et approvisionnements. A la fin de la journée, plus de 28 000 hommes ont déjà mis pied à terre, au prix de pertes légères, d'environ 600 tués, blessés et disparus.
Mais de Sword, l'Histoire retiendra surtout la First Special Service Brigade du général Simon Fraser, 15ème Lord Lovat. Gentilhomme écossais pour le moins pittoresque, l'intéressé n'est pas un inconnu : à presque 33 ans, Lovat est en effet un vétéran de Narvik et du Raid sur Dieppe. C'est à lui et à sa brigade de commandos qu'incombe la tâche de secourir les parachutistes qui, depuis l'aube, tiennent le Pont de Bénouville, sur le Canal de Caen.
C'est en pull-over, et avec sa carabine de chasse sous le bras (!), que l'intéressé débarque sur Sword à la tête de ses hommes, peu avant 09h00. Et c'est en cet équipage qu'il se met en route vers Bénouville. Parvenu à proximité du pont, c'est au son de la cornemuse, et en prenant tout son temps, que Lovat se signale à l'attention des paras britanniques... et des tireurs allemands.
Mais ce jour-là, Dieu a décidé d'être Écossais et c'est donc sains et saufs que Lovat et son cornemuseur se présentent aux paras médusés. "Sorry I'm late" dit-il, sur un ton imperturbable
Et de fait, il a deux minutes de retard sur l'horaire prévu...
Grâce à leurs tanks, les Britanniques s'emparent de la plage sans grandes difficultés, puis se retrouvent pris dans de violents combats de rues. En début d'après-midi, toute la zone est néanmoins sécurisée et apte à recevoir navires et approvisionnements. A la fin de la journée, plus de 28 000 hommes ont déjà mis pied à terre, au prix de pertes légères, d'environ 600 tués, blessés et disparus.
Mais de Sword, l'Histoire retiendra surtout la First Special Service Brigade du général Simon Fraser, 15ème Lord Lovat. Gentilhomme écossais pour le moins pittoresque, l'intéressé n'est pas un inconnu : à presque 33 ans, Lovat est en effet un vétéran de Narvik et du Raid sur Dieppe. C'est à lui et à sa brigade de commandos qu'incombe la tâche de secourir les parachutistes qui, depuis l'aube, tiennent le Pont de Bénouville, sur le Canal de Caen.
C'est en pull-over, et avec sa carabine de chasse sous le bras (!), que l'intéressé débarque sur Sword à la tête de ses hommes, peu avant 09h00. Et c'est en cet équipage qu'il se met en route vers Bénouville. Parvenu à proximité du pont, c'est au son de la cornemuse, et en prenant tout son temps, que Lovat se signale à l'attention des paras britanniques... et des tireurs allemands.
Mais ce jour-là, Dieu a décidé d'être Écossais et c'est donc sains et saufs que Lovat et son cornemuseur se présentent aux paras médusés. "Sorry I'm late" dit-il, sur un ton imperturbable
Et de fait, il a deux minutes de retard sur l'horaire prévu...
2 commentaires:
a priori il n'est pas arrivé avec 2 minutes de retard, mais avec 1h de retard, ce qui n'est pas tout à fait pareil ;)
http://en.wikipedia.org/wiki/Simon_Fraser,_15th_Lord_Lovat
Lord Lovat's commandos arrived at a little past one p.m. at Pegasus Bridge though the rendezvous time as per the plan was noon. It is a common misonception that they reached almost exactly on time, late by only two and a half minutes. Upon making the rendezvous, Lord Lovat apologised to Lieutenant Colonel Geoffrey Pine-Coffin (Yorks. L. I.), of 7th Parachute Battalion
Dans l'interview que l'intéressé donna à Daniel Costelle il y de longues années, il parle bel et bien de deux minutes ;-)
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