... Hitler aurait dû se méfier : depuis Guillaume de Normandie, en 1066, plus personne n'était parvenu à conquérir la Grande-Bretagne en débarquant sur ses côtes.
Espagnols, Hollandais, Français,... tous avaient pourtant jonglé avec l'idée à un moment ou un autre, mais tous avaient finalement dû y
renoncer, autant en raison de la résistance opiniâtre des Britanniques et de leur Royal Navy que des simples coûts et contraintes logistiques qu'impliquaient l'embarquement, la traversée de la Manche, puis le débarquement de dizaines de milliers d'hommes et de leurs équipements militaires.
En un millénaire, les techniques avaient certes évolué, les chevaux avaient par exemple cédé la place aux véhicules motorisés, et les grands voiliers aux cargos à hélice, bien plus grands encore.
Mais l'équation de base était demeurée insoluble.
Même s'il ne s'agissait que de franchir quelques dizaines de kilomètres, il fallait tout d'abord réunir un très grand nombre d'embarcations non seulement capables d'emporter troupes et matériels, mais aussi d'affronter seules une mer souvent agitée.
Comme on ne pouvait espérer bénéficier d'infrastructures portuaires au moment du débarquement, il fallait aussi que ces embarcations soient en mesure de délivrer leur chargement directement sur les plages, ou du moins à proximité immédiate de celles-ci : tout transbordement en mer, sur des navires plus petits, accroissant en effet les risques en plus d'entraïner une hausse vertigineuse des coûts et des délais.
Il fallait également tenir compte de la météo, des marées et des durées d'ensoleillement, ce qui ne laissait guère qu'un créneau de quelques mois par an, essentiellement la période estivale, pour se lancer dans l'aventure.
Il fallait enfin s'assurer la maîtrise totale de la mer le temps nécessaire à la traversée et au débarquement des troupes : toute irruption de bâtiments de la Royal Navy au milieu d'une noria de navires occupés à décharger, et donc incapables de lever l'ancre, ne pouvant avoir que des conséquences catastrophiques...
Espagnols, Hollandais, Français,... tous avaient pourtant jonglé avec l'idée à un moment ou un autre, mais tous avaient finalement dû y
renoncer, autant en raison de la résistance opiniâtre des Britanniques et de leur Royal Navy que des simples coûts et contraintes logistiques qu'impliquaient l'embarquement, la traversée de la Manche, puis le débarquement de dizaines de milliers d'hommes et de leurs équipements militaires.
En un millénaire, les techniques avaient certes évolué, les chevaux avaient par exemple cédé la place aux véhicules motorisés, et les grands voiliers aux cargos à hélice, bien plus grands encore.
Mais l'équation de base était demeurée insoluble.
Même s'il ne s'agissait que de franchir quelques dizaines de kilomètres, il fallait tout d'abord réunir un très grand nombre d'embarcations non seulement capables d'emporter troupes et matériels, mais aussi d'affronter seules une mer souvent agitée.
Comme on ne pouvait espérer bénéficier d'infrastructures portuaires au moment du débarquement, il fallait aussi que ces embarcations soient en mesure de délivrer leur chargement directement sur les plages, ou du moins à proximité immédiate de celles-ci : tout transbordement en mer, sur des navires plus petits, accroissant en effet les risques en plus d'entraïner une hausse vertigineuse des coûts et des délais.
Il fallait également tenir compte de la météo, des marées et des durées d'ensoleillement, ce qui ne laissait guère qu'un créneau de quelques mois par an, essentiellement la période estivale, pour se lancer dans l'aventure.
Il fallait enfin s'assurer la maîtrise totale de la mer le temps nécessaire à la traversée et au débarquement des troupes : toute irruption de bâtiments de la Royal Navy au milieu d'une noria de navires occupés à décharger, et donc incapables de lever l'ancre, ne pouvant avoir que des conséquences catastrophiques...
3 commentaires:
le dernier débarquement réussit n'est pas en 1066 mais en 1216 par louis VIII (qui n'est encore que le prince Louis)
celui ci traverse la manche et prend même londres, lors de la révolte des barons contre le roi jean, le fameux jean sans terre.
si au final il n'a pas conquis l'île et a perdu militairement en 1217 (défaite de Lincoln), ça n'empeche pas le débarquement lui même d'être une réussite.
Comme je le soulignais : 1066 constitue bel et bien la dernière conquête réussie de la Grande Bretagne par un envahisseur étranger. Dans le cas de Louis VIII, non seulement n'a-t-il pas réussi à conquérir le pays, mais aussi a-t-il bénéficié d'un important soutien local, puisque les barons anglais l'avaient carrément appelé à venir en Grande=Bretagne
my bad, j'avais lu a tord dernier débarquement et pas derniere conquete réussit :)
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