 |
| Le Kamikaze, en 1922 |
"Petit problème" toutefois, voilà que le vieux et squelettique Kamikaze (1), que tout le monde avait fini par oublier, surgit soudain à pleine vitesse au beau milieu de la mêlée,… se fait aussitôt tirer au radar par les 120mm avant et les Bofors de 40mm du Saumarez puis disparait dans la nuit !
Pour les torpilles, c’est une fois de plus raté, d’autant que, de leur côté, les artilleurs du Haguro ne sont aucunement enclins à se laisser faire, et donnent au contraire tout ce qu'ils peuvent : à 01h11, un 203mm frappe le Saumarez mais, tiré à moins de 3 000 mètres, se contente d’emporter la cheminée du destroyer sans exploser avant de disparaître lui aussi dans la nuit !
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le 120mm qui pénètre quelques instants plus tard dans la chaufferie du même Saumarez se contente pour sa part de couper une canalisation de vapeur, d’ébouillanter quelques hommes au passage, puis de s'encastrer dans une chaudière... sans exploser lui non plus !
Le Saumarez réplique, et lance huit torpilles en direction du croiseur japonais tout en cherchant, à vitesse désormais réduite, à se soustraire à son tir, tandis que le Verulam, miraculeusement épargné, lance lui aussi ses huit torpilles.
Seize torpilles à l’eau… et trois coups au but : cette fois, les Britanniques tiennent le bon bout ! Et de fait, le Haguro est occupé à ralentir tout en s’efforçant, tel un boxeur groggy, d’échapper aux coups qui s’abattent sur lui.
A 01h25, le Venus lance six torpilles et enregistre un nouveau coup au but. Deux minutes plus tard, c’est au tour du Virago : huit torpilles, deux coups au but….
(1) le Kamikaze est un 1 500 tonnes datant de 1922 et doté de 4 canons de 120mm
Aucun commentaire:
Publier un commentaire