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L'Empress, en mer. Notez l'étroitesse et la faible longueur du pont d'envol... |
Les opérations préparatoires ont d’ailleurs commencé dès la fin du mois de février, avec de multiples missions de reconnaissances photo menées par les appareils des porte-avions de l’East Indies Fleet.
Mais "porte-avions", il faut le dire vite : les "vrais" étant réservés à la British Pacific Fleet, l’East Indies Fleet ne dispose pour sa part, nous l’avons dit, que de modestes porte-avions d’escorte... bien plus petits, bien plus lents,… et encore bien plus inconfortables pour les équipages que ces derniers !
"La météo était propice à la photographie, avec une visibilité optimale et un vent quasi nul. Cependant, des vents faibles et des catapultes capricieuses obligeaient les porte-avions à monter à leur vitesse maximale pour que leurs appareils puissent décoller.
Les petits porte-avions d'escorte ne prétendaient même pas faire partie de la flotte "entièrement tropicalisée" [constamment vantée par Churchill] et, par temps chaud, les conditions de vie à bord étaient extrêmement éprouvantes.
Dans la salle de contrôle des opérations aériennes par exemple, une équipe de vingt-deux hommes était entassée dans un espace exigu, sans écoutille donnant sur l'air libre, sans ventilation ni climatisation.
L'habitabilité des salles des machines de ces porte-avions sous les tropiques était, bien sûr, encore pire" (1)
(1) ibid, page 264
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