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| B-24 larguant ses bombes quelque part en Nouvelle-Guinée, 1943 |
... si l’autonomie des B-17 et B-24 pose problème dans le Pacifique, c’est le B-17 qui, des deux, est néanmoins le plus mal loti dans ce domaine.
Plus moderne, le B-24 vole en effet plus loin, et plus vite, et dans le Pacifique, son plafond maximal plus bas et sa résistance aux coups inférieurs à ceux du B-17 ne constituent pas vraiment des handicaps face aux chasseurs japonais qui ne montent pas plus haut que lui et qui disposent d’un armement le plus souvent très inférieur à celui des chasseurs allemands.
A l’automne 1943, et à l’exception d’une poignée d’appareils transformés pour le transport ou le secours en mer, les derniers B-17 - qui rappelons-le n’ont jamais été fort nombreux - ont donc vidé les lieux et y ont été remplacés des B-24 supplémentaires,... néanmoins toujours confinés à des missions exclusivement tactiques, vu qu’il n’existe, ni dans le Pacifique, ni en Chine, ni en Inde, aucune grande ville ou industrie d’armements qui soit à la fois ennemie et à leur portée, et dont la destruction serait donc susceptible de hâter la fin de la guerre !
Et dans ce rôle tactique, donc sur des cibles de petites dimensions, comme des ports, des voies ferrées, des routes, des ponts ou encore des concentrations de troupes ou de navires ennemis, le B-24 est malheureusement, comme le B-17, et comme nous l’avons vu, un bombardier lourd finalement très... moyen, qui, parce que conçu pour bombarder à moyenne ou haute altitude, et exclusivement à l’horizontale, ne brille pas vraiment par sa précision : à Midway, en juin 1942, la quinzaine de B-17 envoyés à l’attaque n’a par exemple pas réussi à mettre au but ne serait-ce qu'une seule des plus de 300 bombes qu’elle a larguées sur les porte-avions et les navires de l’amiral Nagumo !
L’un dans l’autre, la contribution des B-24 à la Guerre du Pacifique est donc sans commune mesure avec celle de ces mêmes B-24 dans le Ciel européen et, bien que non négligeable malgré tout, celle-ci a rapidement, et totalement, été éclipsée par celle d’un appareil autrement plus performant et novateur...
... le Boeing B-29
Plus moderne, le B-24 vole en effet plus loin, et plus vite, et dans le Pacifique, son plafond maximal plus bas et sa résistance aux coups inférieurs à ceux du B-17 ne constituent pas vraiment des handicaps face aux chasseurs japonais qui ne montent pas plus haut que lui et qui disposent d’un armement le plus souvent très inférieur à celui des chasseurs allemands.
A l’automne 1943, et à l’exception d’une poignée d’appareils transformés pour le transport ou le secours en mer, les derniers B-17 - qui rappelons-le n’ont jamais été fort nombreux - ont donc vidé les lieux et y ont été remplacés des B-24 supplémentaires,... néanmoins toujours confinés à des missions exclusivement tactiques, vu qu’il n’existe, ni dans le Pacifique, ni en Chine, ni en Inde, aucune grande ville ou industrie d’armements qui soit à la fois ennemie et à leur portée, et dont la destruction serait donc susceptible de hâter la fin de la guerre !
Et dans ce rôle tactique, donc sur des cibles de petites dimensions, comme des ports, des voies ferrées, des routes, des ponts ou encore des concentrations de troupes ou de navires ennemis, le B-24 est malheureusement, comme le B-17, et comme nous l’avons vu, un bombardier lourd finalement très... moyen, qui, parce que conçu pour bombarder à moyenne ou haute altitude, et exclusivement à l’horizontale, ne brille pas vraiment par sa précision : à Midway, en juin 1942, la quinzaine de B-17 envoyés à l’attaque n’a par exemple pas réussi à mettre au but ne serait-ce qu'une seule des plus de 300 bombes qu’elle a larguées sur les porte-avions et les navires de l’amiral Nagumo !
L’un dans l’autre, la contribution des B-24 à la Guerre du Pacifique est donc sans commune mesure avec celle de ces mêmes B-24 dans le Ciel européen et, bien que non négligeable malgré tout, celle-ci a rapidement, et totalement, été éclipsée par celle d’un appareil autrement plus performant et novateur...
... le Boeing B-29
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