B-17C, détruit à Hickam Field (Hawaï) lors de l'attaque japonaise du 07 décembre 1941 |
.... le premier et plus évident problème est d’abord celui de la disponibilité, ou plutôt... de l’absence quasi-totale de disponibilité de ces appareils !
Même si c’est le Japon, et pas l’Allemagne nazie, qui a attaqué les États-Unis le 07 décembre 1941, et même si l’Allemagne n’a formellement déclaré la guerre aux États-Unis que quatre jours plus tard, c’est pourtant l’Allemagne que le Président Roosevelt a immédiatement désigné comme le premier et principal adversaire.
L’essentiel des troupes et du matériel, et en particulier les avions, étant destiné à l’Europe et à la Méditerranée en vertu de la doctrine du Germany First, l’essentiel des B-17 et des B-24 qui vont sortir des usines américaines durant près de quatre ans prendra donc directement ce chemin,... ne laissant dès lors au Front du Pacifique que les miettes.
Et sur le Vieux Continent, les besoins, mais aussi, et comme nous l’avons vu, les pertes, sont tels que la situation ne s’améliorera que très lentement : envoyés en Australie au début de 1942, les équipages et rampants du 43ème BG vont ainsi y demeurer cinq mois à ne strictement rien faire, sauf peut-être du surf, faute de recevoir le moindre avion !
Contrairement à ce qui est rapidement devenu la coutume dans le ciel européen, on ne voit donc pas, dans celui du Pacifique, des missions réunissant des centaines et jusqu’à un millier de B-17 et B-24 en même temps, et s’étirant sur plus de 100 kilomètres, car si le Pacifique, mais aussi la Chine et l’Inde, qui lui sont intimement liés, vont finir, au bout du compte par absorber un peu moins d’un tiers de la production totale de B-24, leur immensité est telle que les raids, dès lors éparpillés sur quantités de zones d'opérations différentes et largement séparées les unes des autres, ne rassemblent la plupart du temps que quelques dizaines d’appareils à la fois ce qui, déjà, limite fortement leur intérêt et les résultats qu’ils peuvent espérer obtenir grâce à leurs bombardements...
Même si c’est le Japon, et pas l’Allemagne nazie, qui a attaqué les États-Unis le 07 décembre 1941, et même si l’Allemagne n’a formellement déclaré la guerre aux États-Unis que quatre jours plus tard, c’est pourtant l’Allemagne que le Président Roosevelt a immédiatement désigné comme le premier et principal adversaire.
L’essentiel des troupes et du matériel, et en particulier les avions, étant destiné à l’Europe et à la Méditerranée en vertu de la doctrine du Germany First, l’essentiel des B-17 et des B-24 qui vont sortir des usines américaines durant près de quatre ans prendra donc directement ce chemin,... ne laissant dès lors au Front du Pacifique que les miettes.
Et sur le Vieux Continent, les besoins, mais aussi, et comme nous l’avons vu, les pertes, sont tels que la situation ne s’améliorera que très lentement : envoyés en Australie au début de 1942, les équipages et rampants du 43ème BG vont ainsi y demeurer cinq mois à ne strictement rien faire, sauf peut-être du surf, faute de recevoir le moindre avion !
Contrairement à ce qui est rapidement devenu la coutume dans le ciel européen, on ne voit donc pas, dans celui du Pacifique, des missions réunissant des centaines et jusqu’à un millier de B-17 et B-24 en même temps, et s’étirant sur plus de 100 kilomètres, car si le Pacifique, mais aussi la Chine et l’Inde, qui lui sont intimement liés, vont finir, au bout du compte par absorber un peu moins d’un tiers de la production totale de B-24, leur immensité est telle que les raids, dès lors éparpillés sur quantités de zones d'opérations différentes et largement séparées les unes des autres, ne rassemblent la plupart du temps que quelques dizaines d’appareils à la fois ce qui, déjà, limite fortement leur intérêt et les résultats qu’ils peuvent espérer obtenir grâce à leurs bombardements...
1 commentaire:
Bonjour!
La guerre du Pacifique a été une guerre essentiellement aéronavale (jusqu'à la reconquête américaine au moins) dans ce contexte, les poids lourds B17 conçus pour le bombardement stratégique à haute altitude n'étaient pas assez précis et agiles pour faire de bonnes armes anti-navires (contrairement aux bombardiers en piqué monomoteurs) .
Lors de la bataille de Midway les B17 (fraîchement débarqués à Midway avec des équipages peu aguerris) se sont surtout distingués en larguant des grappes de bombes sur un sous-marin....américain (qui en réchappa de justesse en plongeant en mode crash-dive).
Ils avaient une certaine utilité (et même une utilité certaine )comme arme Anti sous-marins (à condition d'être équipés des bonnes grenades ASM avec le bon réglage et d'avoir des équipages entraînés à cette forme particulière de combat (Il existe un cas documenté d'un équipage...Brésilien de B17 entraîné par les américains qui a coulé un U Boot allemand dans la mer des Caraïbes)
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