Dans le Pacifique, les B-17 et B-24 n’opérèrent jamais en très grand nombre... |
... mais avant d’aborder les ultimes mois de la Grande Illusion dans le Ciel d’Europe, il convient de nous en retourner dans le Pacifique, que nous avons volontairement mis de côté au début de cette chronique, tant le Bombardement stratégique y brillait en réalité... par son absence !
Et l’ironie veut qu’à l’heure où ce dernier, de plus en plus décrié, est sur le point de tirer sa révérence au-dessus du Vieux Continent, il commence à peine à se manifester dans le cadre de la Guerre du Pacifique, et plus que jamais dans un seul camp !
Car bien qu’eux aussi au courant des théories de Douhet, les Japonais, rappelons-nous, ne se sont jamais intéressés, avant-guerre, au développement de gros bombardiers quadrimoteurs stratégiques, mais ont au contraire préféré, tout comme leur Allié allemand, et exactement pour les mêmes raisons, jeter leur dévolu sur des bombardiers moyens bimoteurs tactiques, jugés moins coûteux, plus faciles à construire, et aussi beaucoup mieux adaptés au type de guerre qu’ils entendaient mener.
Avec leurs B-17 et B-24, les Américains, avec lesquels le Japon est entré en guerre après Pearl-Harbor, disposent en revanche d’appareils qui, pour leur époque, et dans la limite des technologies d’avant-guerre, se rapprochent le plus de l’idéal des "grands croiseurs aériens" imaginé et défendu par Douhet, c-à-d d’appareils théoriquement capables de détruire les usines et les villes ennemies loin derrière le Front, et aussi, et toujours en théorie, de se défendre seuls contre les éventuels chasseurs envoyés par l’adversaire.
Pendant deux ans, en Europe, et comme nous l’avons vu, les dits appareils ont d’ailleurs démontré leurs forces et leurs possibilités, mais aussi, il faut bien le dire, leurs faiblesses et surtout leurs limites, que ce soit en matière de résultats et d’efficacité militaires, ou de simple vulnérabilité.
Et l’ironie veut qu’à l’heure où ce dernier, de plus en plus décrié, est sur le point de tirer sa révérence au-dessus du Vieux Continent, il commence à peine à se manifester dans le cadre de la Guerre du Pacifique, et plus que jamais dans un seul camp !
Car bien qu’eux aussi au courant des théories de Douhet, les Japonais, rappelons-nous, ne se sont jamais intéressés, avant-guerre, au développement de gros bombardiers quadrimoteurs stratégiques, mais ont au contraire préféré, tout comme leur Allié allemand, et exactement pour les mêmes raisons, jeter leur dévolu sur des bombardiers moyens bimoteurs tactiques, jugés moins coûteux, plus faciles à construire, et aussi beaucoup mieux adaptés au type de guerre qu’ils entendaient mener.
Avec leurs B-17 et B-24, les Américains, avec lesquels le Japon est entré en guerre après Pearl-Harbor, disposent en revanche d’appareils qui, pour leur époque, et dans la limite des technologies d’avant-guerre, se rapprochent le plus de l’idéal des "grands croiseurs aériens" imaginé et défendu par Douhet, c-à-d d’appareils théoriquement capables de détruire les usines et les villes ennemies loin derrière le Front, et aussi, et toujours en théorie, de se défendre seuls contre les éventuels chasseurs envoyés par l’adversaire.
Pendant deux ans, en Europe, et comme nous l’avons vu, les dits appareils ont d’ailleurs démontré leurs forces et leurs possibilités, mais aussi, il faut bien le dire, leurs faiblesses et surtout leurs limites, que ce soit en matière de résultats et d’efficacité militaires, ou de simple vulnérabilité.
Mais dans le Pacifique, ces appareils sont depuis le début confrontés à des problèmes d’une toute autre nature, et en vérité à ce point insolubles qu’ils les privent, depuis deux ans, de quasiment tout intérêt...
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