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| Soldats américains en Normandie : où est la sortie ? |
... car pour se sortir du bocage normand où on piétine depuis des semaines, l’État-major américain a imaginé un plan audacieux, Cobra, qui repose sur des prémisses extrêmement simples.
Comme les multiples gesticulations de Montgomery autour de Caen n'ont abouti qu'à concentrer l'essentiel des forces allemandes dans cette région, les Américains vont donc attaquer dans un secteur où les Allemands sont moins nombreux et ne s'attendent pas à une percée; et comme les Américains ont jusqu'ici eu l'habitude d'attaquer sur un Front large, ils vont cette fois le faire sur un Front extrêmement étroit.
Reste que pour y arriver, il faut au préalable dégager un corridor de quelque six kilomètres de large sur deux kilomètres de profondeur, une tâche que l’on a tout naturellement confiée à l’Aviation de Bombardement.
Mais la météo est à ce point mauvaise - le mois de juillet 1944 est en effet le plus pluvieux des trente dernières années (!) - que l'attaque, initialement prévue pour le 21 juillet, est reportée au 24, puis au 25.
Le 24, pourtant, plusieurs centaines de gros bombardiers ont déjà décollé, et largué leurs bombes,... avant que l'ordre de rappel ne leur parvienne. Et comme la précision des bombardements est toujours aussi relative,... une bonne partie de ces bombes est tout bonnement tombée du côté américain, tuant une vingtaine de GI's !
Et les choses ne s'arrangent pas le lendemain, puisqu'à nouveau, une partie des bombes américaines s'abat... du côté américain, tuant une centaine de soldats supplémentaires, dont le général McNair. Fous de rages, les artilleurs de la DCA américaine en viennent même à tirer sur leurs propres bombardiers !
Mais comme il ne saurait évidemment être question de reconnaître publiquement cette double bavure, on va tout naturellement soutenir que ces braves GI's sont morts héroïquement en combattant l'armée allemande...
Reste que pour y arriver, il faut au préalable dégager un corridor de quelque six kilomètres de large sur deux kilomètres de profondeur, une tâche que l’on a tout naturellement confiée à l’Aviation de Bombardement.
Mais la météo est à ce point mauvaise - le mois de juillet 1944 est en effet le plus pluvieux des trente dernières années (!) - que l'attaque, initialement prévue pour le 21 juillet, est reportée au 24, puis au 25.
Le 24, pourtant, plusieurs centaines de gros bombardiers ont déjà décollé, et largué leurs bombes,... avant que l'ordre de rappel ne leur parvienne. Et comme la précision des bombardements est toujours aussi relative,... une bonne partie de ces bombes est tout bonnement tombée du côté américain, tuant une vingtaine de GI's !
Et les choses ne s'arrangent pas le lendemain, puisqu'à nouveau, une partie des bombes américaines s'abat... du côté américain, tuant une centaine de soldats supplémentaires, dont le général McNair. Fous de rages, les artilleurs de la DCA américaine en viennent même à tirer sur leurs propres bombardiers !
Mais comme il ne saurait évidemment être question de reconnaître publiquement cette double bavure, on va tout naturellement soutenir que ces braves GI's sont morts héroïquement en combattant l'armée allemande...
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