lundi 1 juillet 2024

7968 - It's too late to worry now...

Un "petit message personnel" à Hitler sur une bombe de 500 livres...
... 07h45

Mais chasseurs allemands ou pas, canons de DCA ou non, "il faut y aller",... et il faut surtout y aller avec l’espoir de réussir à détruire du premier coup l'usine d’aviation, la fabrique de roulements à billes, l'atelier de montage de tanks ou de camions qui a été assigné à chaque groupes de bombardiers, car si, demain, les photographies des appareils de reconnaissance systématiquement envoyés après chaque raid révèlent que la dite cible n’a pas été touchée, ou du moins pas touchée suffisamment, il faudra y retourner le surlendemain ou quelques jours plus tard, et donc s’exposer à nouveaux aux mêmes chasseurs et aux mêmes canons de DCA, et ce jusqu’à ce que quelqu’un, "en haut lieu", estime enfin les destructions suffisantes... ou les pertes subies par trop exagérées !

Sur chaque aérodrome, dans chaque avion, chacun vérifie et contre-vérifie méticuleusement les moteurs, les ailerons, les gouvernes, les instruments, les armes dont la moindre défaillance pourrait entraîner une issue fatale non seulement pour lui-même mais aussi pour les neuf autres membres d’équipage du B-17 ou du B-24 qui va bientôt décoller pour Berlin avec à son bord quelques tonnes de bombes explosives ou incendiaires sur lesquelles les armuriers ont parfois apposé, à la craie ou au pinceau, quelques "petits messages personnels" à l’intention de Hitler, de Goering ou de l’Allemagne en général.

Boys will always be boys...

A 07h15, les premiers moteurs sont mis en route selon une procédure là encore maintes fois répétée, et une fois ceux-ci en température, les premiers avions commencent à rouler jusqu'au seuil de la piste de décollage, où l'on va à nouveau procéder à d'ultimes mais indispensables vérifications.

Encore trente minutes et, à 07h45, les premiers bombardiers quittent le sol.

It's too late to worry now...



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