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| Soldats allemands, posant à côté de leurs canons de 128mm en montage double |
... chacun de ces jeunes-gens sait pourtant que, statistiquement, son avion a bien plus de chances d’être abattu, et lui-même tué, par un Me-109 ou un Fw-190 allemand plutôt que par un obus antiaérien allemand de 88, 105, voire 128mm, mais en pratique, chacun redoute et haït bien davantage les seconds que les premiers !
Car les chasseurs, on a au moins la chance de les voir arriver, et aussi, et surtout, la possibilité de s’en défendre, que ce soit avec les nombreuses armes de bord dont on dispose, ou grâce à la présence, depuis quelque temps, des chasseurs d'escorte capables de tenir les appareils ennemis à distance.
Et tout ennemis soit-il, les dits appareils sont néanmoins pilotés par des êtres humains, c-à-d par des aviateurs semblables à soi, auxquels on peut donc s’identifier et que l’on peut même parvenir à respecter.
L’obus antiaérien, en revanche, est un adversaire perfide, qui peut frapper n’importe où, à n’importe quel moment, sans qu’on soit jamais capable de l’apercevoir, et surtout sans qu’on soit jamais en mesure de s’y opposer de quelque manière que ce soit,... si ce n’est en faisant le gros dos, et peut-être aussi en priant et en espérant que Dieu existe malgré tout,... et ne soit pas malencontreusement occupé ailleurs au moment où ce dernier va exploser !
Et non content d’être perfide, l’obus est également un adversaire parfaitement inhumain, puisque exclusivement composé de poudre et de métal, sans la moindre conscience et sans autre finalité que de semer la mort...
Car les chasseurs, on a au moins la chance de les voir arriver, et aussi, et surtout, la possibilité de s’en défendre, que ce soit avec les nombreuses armes de bord dont on dispose, ou grâce à la présence, depuis quelque temps, des chasseurs d'escorte capables de tenir les appareils ennemis à distance.
Et tout ennemis soit-il, les dits appareils sont néanmoins pilotés par des êtres humains, c-à-d par des aviateurs semblables à soi, auxquels on peut donc s’identifier et que l’on peut même parvenir à respecter.
L’obus antiaérien, en revanche, est un adversaire perfide, qui peut frapper n’importe où, à n’importe quel moment, sans qu’on soit jamais capable de l’apercevoir, et surtout sans qu’on soit jamais en mesure de s’y opposer de quelque manière que ce soit,... si ce n’est en faisant le gros dos, et peut-être aussi en priant et en espérant que Dieu existe malgré tout,... et ne soit pas malencontreusement occupé ailleurs au moment où ce dernier va exploser !
Et non content d’être perfide, l’obus est également un adversaire parfaitement inhumain, puisque exclusivement composé de poudre et de métal, sans la moindre conscience et sans autre finalité que de semer la mort...
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