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| Le Me-410 à quatre canons de 20mm : efficace contre les bombardiers, vulnérable aux chasseurs |
... dans le camp allemand, l’émotion est considérable, car comme cela s’était déjà produit à l’été 1943 avec l’apparition des windows, c’est à nouveau toute la défense aérienne du Reich qui se trouve remise en question !
En effet, pour abattre, de jour, les robustes B-17 et B-24 américains fortement défendus par des mitrailleuses de gros calibre, et par ailleurs très robustes, on avait jusqu’ici pris l’habitude d’installer sous les ailes des chasseurs un véritable arsenal composé de plusieurs canons de 20 ou 30mm, voire de lance-roquettes de 210mm, qui offraient certes une puissance de feu considérable, mais au prix d’une sérieuse dégradation - tant en poids qu’en aérodynamique - des performances de l’avion.
On avait même eu recours à des bimoteurs, comme les Ju-88 ou Me-410, en principe dévolus à la chasse de nuit, et tout cela avait très bien fonctionné tout au long de l’année 1943,... du moins dans le ciel d’Allemagne où, comme n’avait cessé de l’affirmer Goering, aucun chasseur d’escorte américain ne parviendrait jamais à s’aventurer, faute d’une autonomie suffisante.
Mais en ce début de 1944, contre toute attente, les dits escorteurs sont bel et bien présents en masse au-dessus des villes, des aérodromes et des usines d’Allemagne, et ne font trop souvent qu’une bouchée des lents, lourds et peu maniables intercepteurs surarmés que l’on envoie à la rencontre des bombardiers.
Et c’est un cercle authentiquement vicieux, car pour affronter ou se soustraire aux P-47, P-51 et, quoi que dans une moindre mesure, P-38 américains avec une certaine chance de succès, il faudrait alléger les Me-109 et Fw-190 d’une bonne partie de leur armement, et totalement renoncer à utiliser les chasseurs bimoteurs, ce qui, dans les deux cas, rendrait ensuite la destruction des bombardiers autrement plus difficile !
Sur le papier, mais sur le papier seulement, seuls les nouveaux chasseurs "miracle", Me-262 ou Me-163 permettraient de concilier à la fois la vitesse et la puissance de feu nécessaires pour échapper aux chasseurs et pour abattre les bombardiers américains.
Le problème, c’est qu’ils ne seront pas disponibles avant longtemps, et ne le seront jamais en assez grand nombre...
En effet, pour abattre, de jour, les robustes B-17 et B-24 américains fortement défendus par des mitrailleuses de gros calibre, et par ailleurs très robustes, on avait jusqu’ici pris l’habitude d’installer sous les ailes des chasseurs un véritable arsenal composé de plusieurs canons de 20 ou 30mm, voire de lance-roquettes de 210mm, qui offraient certes une puissance de feu considérable, mais au prix d’une sérieuse dégradation - tant en poids qu’en aérodynamique - des performances de l’avion.
On avait même eu recours à des bimoteurs, comme les Ju-88 ou Me-410, en principe dévolus à la chasse de nuit, et tout cela avait très bien fonctionné tout au long de l’année 1943,... du moins dans le ciel d’Allemagne où, comme n’avait cessé de l’affirmer Goering, aucun chasseur d’escorte américain ne parviendrait jamais à s’aventurer, faute d’une autonomie suffisante.
Mais en ce début de 1944, contre toute attente, les dits escorteurs sont bel et bien présents en masse au-dessus des villes, des aérodromes et des usines d’Allemagne, et ne font trop souvent qu’une bouchée des lents, lourds et peu maniables intercepteurs surarmés que l’on envoie à la rencontre des bombardiers.
Et c’est un cercle authentiquement vicieux, car pour affronter ou se soustraire aux P-47, P-51 et, quoi que dans une moindre mesure, P-38 américains avec une certaine chance de succès, il faudrait alléger les Me-109 et Fw-190 d’une bonne partie de leur armement, et totalement renoncer à utiliser les chasseurs bimoteurs, ce qui, dans les deux cas, rendrait ensuite la destruction des bombardiers autrement plus difficile !
Sur le papier, mais sur le papier seulement, seuls les nouveaux chasseurs "miracle", Me-262 ou Me-163 permettraient de concilier à la fois la vitesse et la puissance de feu nécessaires pour échapper aux chasseurs et pour abattre les bombardiers américains.
Le problème, c’est qu’ils ne seront pas disponibles avant longtemps, et ne le seront jamais en assez grand nombre...
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