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| Le P-47 "Razorback" : le chasseur d'escorte américain le plus courant début 1944 |
... "selon une technique éprouvée, les Allemands prévoyaient d'attaquer les chasseurs par le bas, et de les détruire alors qu'ils resteraient collés aux bombardiers.
Mais cette fois, ce fut différent : les Américains les attaquèrent les premiers. Les Thunderbolt fondirent sur les chasseurs de la Luftwaffe, et les écrasèrent. Un seul Messerschmitt s'en sorti indemne. Les Américains ne perdirent pas un seul avion". (1)
Spaatz et Doolittle peuvent respirer : quatre usines d’aviation ont en effet été lourdement endommagées lors de cette première journée d’Argument, qui n’a entraîné la disparition que 21 bombardiers - à peine 2% du total engagé - et une demi-douzaine de chasseurs.
Surtout, si la Luftwaffe n’a en réalité perdu qu’une soixantaine de chasseurs sur les quelque cent-cinquante (!) revendiqués par les pilotes et mitrailleurs américains, le bilan n’en est pas moins, et pour une fois, largement favorable à la bannière étoilée !
A la tombée de la nuit, c’est à présent au tour du Bomber Command de prendre le relais, avec quelques 800 appareils, qui écrasent Stuttgart sous les bombes, au prix de la perte de seulement une dizaine d’entre-eux.
Le lendemain, la météo est toujours radieuse, ce qui permet à la 8ème Air Force de relancer 900 bombardiers et 700 chasseurs à l’assaut des terrains d’aviation de Gutersloh, Lippstadt, Diepholz ou encore Achmer, et d’effacer dans l'aventure plus d’une trentaine de chasseurs allemands supplémentaires, en ne perdant eux-mêmes que 16 bombardiers et cinq chasseurs...
(1) Randall, ibid
Mais cette fois, ce fut différent : les Américains les attaquèrent les premiers. Les Thunderbolt fondirent sur les chasseurs de la Luftwaffe, et les écrasèrent. Un seul Messerschmitt s'en sorti indemne. Les Américains ne perdirent pas un seul avion". (1)
Spaatz et Doolittle peuvent respirer : quatre usines d’aviation ont en effet été lourdement endommagées lors de cette première journée d’Argument, qui n’a entraîné la disparition que 21 bombardiers - à peine 2% du total engagé - et une demi-douzaine de chasseurs.
Surtout, si la Luftwaffe n’a en réalité perdu qu’une soixantaine de chasseurs sur les quelque cent-cinquante (!) revendiqués par les pilotes et mitrailleurs américains, le bilan n’en est pas moins, et pour une fois, largement favorable à la bannière étoilée !
A la tombée de la nuit, c’est à présent au tour du Bomber Command de prendre le relais, avec quelques 800 appareils, qui écrasent Stuttgart sous les bombes, au prix de la perte de seulement une dizaine d’entre-eux.
Le lendemain, la météo est toujours radieuse, ce qui permet à la 8ème Air Force de relancer 900 bombardiers et 700 chasseurs à l’assaut des terrains d’aviation de Gutersloh, Lippstadt, Diepholz ou encore Achmer, et d’effacer dans l'aventure plus d’une trentaine de chasseurs allemands supplémentaires, en ne perdant eux-mêmes que 16 bombardiers et cinq chasseurs...
(1) Randall, ibid
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