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| Une fois débarrassé de ses réservoirs supplémentaires, le P-47 devenait un adversaire redoutable. |
... comme il serait totalement vain d’espérer atteindre à la fois le premier et le second objectif lors d’un seul et unique bombardement, et histoire également de ne pas laisser aux Allemands la moindre occasion de souffler, on va plutôt recourir à une série de frappes qui devront se succéder sans interruption durant près d’une semaine - une Big Week - mais une semaine qui devra obligatoirement être une semaine continue de beau temps, ce qui est statistiquement fort rare au-dessus de l’Allemagne et subordonne dès lors le déclenchement d’Argument au seul bon vouloir de la météo.
Pour mettre tous les chances de son côté, on va également réclamer l’aide du Bomber Command britannique, et lui demander de re-bombarder de nuit ce que la 8ème Air Force aura déjà bombardé de jour.
A cette date, et selon les propres estimations britanniques, sur les quelque 2 750 chasseurs de jour ou de nuit dont dispose encore la Luftwaffe, 1 900 - soit 70% - sont affectés à l’Europe de l’Ouest, essentiellement à la défense du Reich, 300 à la Méditerranée et seulement 550... à l’immense Front de l’Est (!), des statistiques qui, à l’évidence, et en prévision du Jour J, ne peuvent qu’inciter à tout mettre en œuvre pour éradiquer la menace qu'ils feront peser sur la réussite du Débarquement de Normandie.
Mais conformément à son habitude, Harris, toujours aussi obsédé par sa volonté d’incinérer jusqu’à la dernière ville d’Allemagne, et qui comme nous l’avons vu n’en a pas encore fini avec celle de Berlin, oppose cependant un "No Way !" catégorique à cette demande, pourtant parfaitement justifiée et aussi conforme aux directives de Casablanca et de Pointblank, mais qu’il considère, à l’instar de toutes les autres déjà formulées dans le même sens, comme une simple "diversion".
Il faudra donc rien moins que l’intervention personnelle, et un ordre formel, de son supérieur direct, l’Air Chief Marshal Charles Portal, pour ramener l’intéressé à de meilleurs sentiments et le convaincre de mettre finalement - mais très provisoirement - ses bombardiers au service du bien commun...
Pour mettre tous les chances de son côté, on va également réclamer l’aide du Bomber Command britannique, et lui demander de re-bombarder de nuit ce que la 8ème Air Force aura déjà bombardé de jour.
A cette date, et selon les propres estimations britanniques, sur les quelque 2 750 chasseurs de jour ou de nuit dont dispose encore la Luftwaffe, 1 900 - soit 70% - sont affectés à l’Europe de l’Ouest, essentiellement à la défense du Reich, 300 à la Méditerranée et seulement 550... à l’immense Front de l’Est (!), des statistiques qui, à l’évidence, et en prévision du Jour J, ne peuvent qu’inciter à tout mettre en œuvre pour éradiquer la menace qu'ils feront peser sur la réussite du Débarquement de Normandie.
Mais conformément à son habitude, Harris, toujours aussi obsédé par sa volonté d’incinérer jusqu’à la dernière ville d’Allemagne, et qui comme nous l’avons vu n’en a pas encore fini avec celle de Berlin, oppose cependant un "No Way !" catégorique à cette demande, pourtant parfaitement justifiée et aussi conforme aux directives de Casablanca et de Pointblank, mais qu’il considère, à l’instar de toutes les autres déjà formulées dans le même sens, comme une simple "diversion".
Il faudra donc rien moins que l’intervention personnelle, et un ordre formel, de son supérieur direct, l’Air Chief Marshal Charles Portal, pour ramener l’intéressé à de meilleurs sentiments et le convaincre de mettre finalement - mais très provisoirement - ses bombardiers au service du bien commun...
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