... au sol, à certains endroits, la température dépasse les 1 000 degrés.
Charriées par vents de plus de 200 km/h, les flammes s’élèvent jusqu’à 300 mètres de hauteur et engloutissent sans discrimination véhicules, maisons, êtres humains et animaux.
Plus de 20 km carrés de la ville sont bientôt réduits en cendres, et près de 40 000 personnes brûlées vives, cuites à l’étouffée ou alors asphyxiées par le manque d’oxygène ou par les gaz qui se répandent implacablement dans les abris où elles ont couru se réfugier.
Au-dessus du brasier, Lancaster, Stirling et Halifax sont ballottés comme des fétus de paille mais n’en continuent pas moins de déverser leur mortelle cargaison.
Dieu n’existe pas, et il n’y a aucun arbitre pour siffler la fin du match.
Au petit matin, alors que Hambourg n’en finit pas de se consommer, les bombardiers sont de retour à leur base.
Ils n’ont perdu que 17 des leurs, soit à nouveau un maigre 2%...
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