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| Des FW-190 chasseurs-bombardiers : "la fiction de la fonction toujours offensive de la Luftwaffe" |
... en ce début de 1943, alors que les bombardiers quadrimoteurs britanniques et américains sortent désormais en grand nombre des usines, et alors que le Bomber Command et la 8ème Air Force s’apprêtent à repartir à l’attaque avec une ardeur décuplée, la Luftwaffe, depuis trop longtemps éparpillée sur trop de Fronts en même temps, et incapable de l’emporter sur un seul d’entre-eux, va assurément avoir fort à faire pour défendre le ciel allemand,... et d’autant plus qu’en haut-lieu, personne ne s’accorde véritablement sur la stratégie à adopter !
Et cette valse hésitation ne date pas d’hier !
Comme le souligna, bien après la guerre, le General der Jagdflieger (Inspecteur de la Chasse) Adolf Galland"la mise en défense d’un vaste espace aérien ne s’improvise pas" (...) en 1940, et même en 1941, les dirigeants du Reich n’avaient même pas du tout l’intention de s’occuper d’un problème aussi peu actuel que la défense aérienne du territoire national.
Pour eux, le cauchemar des bombardements alliés allait prendre fin dès que la victoire à l’Est permettrait de ramener le gros de la Luftwaffe sur le front de l’Ouest.
A ce moment-là, proclamaient-ils, nos représailles feraient réfléchir ces Messieurs les anglo-saxons. Ils persistaient donc de donner la priorité à la production des bombardiers.
On transforma même une partie des appareils de chasse, donc nous manquions pourtant si cruellement, en chasseurs-bombardiers, ne fut-ce que pour maintenir la fiction de la fonction toujours offensive de la Luftwaffe. Et cela à un moment où la moindre offensive aérienne [alliée] aurait déjà dépassé nos moyens" (1)
(1) Fana de l’Aviation, HS 37, page 53
Et cette valse hésitation ne date pas d’hier !
Comme le souligna, bien après la guerre, le General der Jagdflieger (Inspecteur de la Chasse) Adolf Galland"la mise en défense d’un vaste espace aérien ne s’improvise pas" (...) en 1940, et même en 1941, les dirigeants du Reich n’avaient même pas du tout l’intention de s’occuper d’un problème aussi peu actuel que la défense aérienne du territoire national.
Pour eux, le cauchemar des bombardements alliés allait prendre fin dès que la victoire à l’Est permettrait de ramener le gros de la Luftwaffe sur le front de l’Ouest.
A ce moment-là, proclamaient-ils, nos représailles feraient réfléchir ces Messieurs les anglo-saxons. Ils persistaient donc de donner la priorité à la production des bombardiers.
On transforma même une partie des appareils de chasse, donc nous manquions pourtant si cruellement, en chasseurs-bombardiers, ne fut-ce que pour maintenir la fiction de la fonction toujours offensive de la Luftwaffe. Et cela à un moment où la moindre offensive aérienne [alliée] aurait déjà dépassé nos moyens" (1)
(1) Fana de l’Aviation, HS 37, page 53
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