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| Le Heinkel 177 : le principal acteur du "Baby Blitz" de 1944 |
... car malgré son échec devant Moscou, à la fin de 1941, puis, surtout, celui subi à Stalingrad, l’année suivante, Hitler n’a toujours pas renoncé à l’idée de conquérir l’URSS ou, du moins, d’arracher à Staline une paix séparée à l’Est !
Offrir à Kammhuber les milliers d’avions et de canons, mais aussi les centaines de milliers d’hommes, les millions de Reichsmarks et toute l’essence qu’il réclame pour défendre le ciel allemand reviendrait inévitablement à dégarnir un Front de l’Est déjà dramatiquement à court des uns et des autres, et ceci au moment-même où le Reich se prépare justement à y lancer une troisième offensive dès le retour du printemps, une offensive qui, malheureusement pour lui, se soldera, en août, par la sanglante défaite de Koursk (1), laquelle marquera cette fois la fin de toutes les illusions.
Contraint depuis l’été 1941 à combattre sur deux Fronts, et même trois si l’on considère l’Afrique du Nord, le Reich se trouve bel et bien, en ce début de 1943, dans une tragique impasse, où il ne pourrait espérer l’emporter ici qu’en renonçant purement et simplement à combattre là-bas, et où ses forces armées, et particulièrement ses escadres aériennes, ne cessent, et ne cesseront plus, de déménager d’un Front à l’autre, au gré des besoins et dans une tentative de plus en plus vaine de colmater les brèches qui ne cessent, et ne cesseront plus, d’y apparaître.
Encore le Reich n’a-t-il pas non plus renoncé à frapper les villes britanniques en représailles des villes allemandes bombardées,... conformément d'ailleurs à la volonté clairement exprimée par les civils allemands qui ne voient pas pourquoi les civils britanniques devraient à présent être épargnés !
Depuis la fin officielle du Blitz, au printemps 1941, les incursions de bombardiers allemands dans le ciel anglais se sont certes faites bien plus rares, mais n’ont pas totalement disparus pour la cause, et nous les verrons d’ailleurs reprendre de plus belle dès le début de 1944, lors d'un épisode que les Britanniques qualifieront, de manière quelque peu méprisante, de "Baby Blitz".
Mais n’anticipons pas...
(1) Saviez-vous que... Citadelle
Offrir à Kammhuber les milliers d’avions et de canons, mais aussi les centaines de milliers d’hommes, les millions de Reichsmarks et toute l’essence qu’il réclame pour défendre le ciel allemand reviendrait inévitablement à dégarnir un Front de l’Est déjà dramatiquement à court des uns et des autres, et ceci au moment-même où le Reich se prépare justement à y lancer une troisième offensive dès le retour du printemps, une offensive qui, malheureusement pour lui, se soldera, en août, par la sanglante défaite de Koursk (1), laquelle marquera cette fois la fin de toutes les illusions.
Contraint depuis l’été 1941 à combattre sur deux Fronts, et même trois si l’on considère l’Afrique du Nord, le Reich se trouve bel et bien, en ce début de 1943, dans une tragique impasse, où il ne pourrait espérer l’emporter ici qu’en renonçant purement et simplement à combattre là-bas, et où ses forces armées, et particulièrement ses escadres aériennes, ne cessent, et ne cesseront plus, de déménager d’un Front à l’autre, au gré des besoins et dans une tentative de plus en plus vaine de colmater les brèches qui ne cessent, et ne cesseront plus, d’y apparaître.
Encore le Reich n’a-t-il pas non plus renoncé à frapper les villes britanniques en représailles des villes allemandes bombardées,... conformément d'ailleurs à la volonté clairement exprimée par les civils allemands qui ne voient pas pourquoi les civils britanniques devraient à présent être épargnés !
Depuis la fin officielle du Blitz, au printemps 1941, les incursions de bombardiers allemands dans le ciel anglais se sont certes faites bien plus rares, mais n’ont pas totalement disparus pour la cause, et nous les verrons d’ailleurs reprendre de plus belle dès le début de 1944, lors d'un épisode que les Britanniques qualifieront, de manière quelque peu méprisante, de "Baby Blitz".
Mais n’anticipons pas...
(1) Saviez-vous que... Citadelle
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