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| La tourelle ventrale d'un B-17 : le mitrailleurs se devait d'être de très petite taille ! |
... les quadrimoteurs américains - nous l’avons dit - transportent moins de bombes et sur une moins grande distance que leurs homologues britanniques, mais ils peuvent en revanche voler plus haut et sont mieux défendus par une plus grande quantité de mitrailleuses de plus fort calibre (12,7mm) qui peuvent tirer de tous les côtés y compris, et contrairement aux britanniques, vers le bas.
Dans l’esprit du moins, les B-17 et B-24 sont donc conçus comme de petites forteresses... volantes qui, à ce titre, sont supposées être en mesure de se défendre elle-mêmes contre tout assaillant, et d’autant plus que lorsqu’ils évolueront par "packs" de plusieurs dizaines d’appareils très rapprochés les uns des autres, chaque mitrailleuse de chaque avion sera théoriquement en mesure de croiser son feu avec une et même plusieurs mitrailleuses d’autres avions.
Et de fait, au cours de l’été 1942, les premiers engagements contre des chasseurs allemands démontrent que ces derniers ne savent pas trop comment s’y prendre avec ces appareils qu’ils ont rapidement baptisés "porc-épics" puisque toujours susceptibles de répliquer fortement, et depuis les endroits les plus inattendus.
Cerise sur le sundae, et à la stupéfaction de leurs adversaires, ces bombardiers, et en particulier les B-17, peuvent encaisser d’énormes dommages tout en continuant à voler, et même réussir à rentrer à leur base alors qu’ils ne sont plus que des épaves déjà promises au chalumeau des ferrailleurs.
Et parce qu’ils sont conçus pour opérer de jour, donc dans de meilleures conditions de visibilité, ces bombardiers sont - en théorie - plus précis que les britanniques, ce qui - toujours en théorie - devrait permettre de s’en prendre non plus aux villes et à leur population civile, mais uniquement aux usines, aux installations et aux infrastructures militaires implantées près ou au coeur-même de ces villes,... ce qui tombe d’autant mieux que, pour le moment du moins, la population civile américaine qui, sauf dans la lointaine et très exotique Honolulu, n’a connu aucun bombardement sur une seule de ses villes, est tout de même fort réticente à l’idée de raser, et même d’incinérer (!), l’entièreté d’une ville allemande dans le seul but de détruire la fabrique de tanks ou d’avions qu’elle héberge.
Telle est la théorie du bombardement américain au-dessus de l’Europe...
Dans l’esprit du moins, les B-17 et B-24 sont donc conçus comme de petites forteresses... volantes qui, à ce titre, sont supposées être en mesure de se défendre elle-mêmes contre tout assaillant, et d’autant plus que lorsqu’ils évolueront par "packs" de plusieurs dizaines d’appareils très rapprochés les uns des autres, chaque mitrailleuse de chaque avion sera théoriquement en mesure de croiser son feu avec une et même plusieurs mitrailleuses d’autres avions.
Et de fait, au cours de l’été 1942, les premiers engagements contre des chasseurs allemands démontrent que ces derniers ne savent pas trop comment s’y prendre avec ces appareils qu’ils ont rapidement baptisés "porc-épics" puisque toujours susceptibles de répliquer fortement, et depuis les endroits les plus inattendus.
Cerise sur le sundae, et à la stupéfaction de leurs adversaires, ces bombardiers, et en particulier les B-17, peuvent encaisser d’énormes dommages tout en continuant à voler, et même réussir à rentrer à leur base alors qu’ils ne sont plus que des épaves déjà promises au chalumeau des ferrailleurs.
Et parce qu’ils sont conçus pour opérer de jour, donc dans de meilleures conditions de visibilité, ces bombardiers sont - en théorie - plus précis que les britanniques, ce qui - toujours en théorie - devrait permettre de s’en prendre non plus aux villes et à leur population civile, mais uniquement aux usines, aux installations et aux infrastructures militaires implantées près ou au coeur-même de ces villes,... ce qui tombe d’autant mieux que, pour le moment du moins, la population civile américaine qui, sauf dans la lointaine et très exotique Honolulu, n’a connu aucun bombardement sur une seule de ses villes, est tout de même fort réticente à l’idée de raser, et même d’incinérer (!), l’entièreté d’une ville allemande dans le seul but de détruire la fabrique de tanks ou d’avions qu’elle héberge.
Telle est la théorie du bombardement américain au-dessus de l’Europe...

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