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| Tourelle avant et nose-art spectaculaire pour ce B-24 ironiquement surnommé... Aimant à Flak ! |
... reste que le véritable bilan du Raid sur Rouen du 17 août 1942 augure fort mal de la suite !
Car même si le général Carl Spaatz affirme à qui veut l’entendre qu’à Rouen, les B-17 américains ont "frappé de leurs bombes un centre vital pour les Nazis" (sic), et son collègue Henry Arnold qu’ils ont "largement dépassé en précision tous les bombardements à haute altitude menés sur ce théâtre d’opérations par les appareils allemands ou alliés" (sic encore), les résultats du dit raid sont rien moins qu’affligeants, et vont d’ailleurs très vite contraindre les Américains à récidiver, sans autre résultat que d’accroître les pertes au sein de la population civile française,... et aussi la colère d'un Gouvernement de Vichy certes "de Collaboration", mais avec lequel Washington entretient encore des relations diplomatiques (1)
Et bien que mené de jour, et avec, dit-on, "le meilleur viseur du monde", ce bombardement officiellement "de précision" s’est au contraire caractérisé... par sa très grande imprécision, puisque seule une poignée de bombes ont en effet atteint, et quasiment par hasard, la gare de triage visée,... sans en interrompre pour autant les activités.
Les douze bombardiers sont il est vrai tous rentrés sains et saufs à leur base, mais celle-ci n’était située qu’à une demi-heure de vol de Rouen (!), et cette proximité a du reste permis à une centaine de Spitfire - dont la faible autonomie n’a d’égale que celle des Me-109 allemands - de les accompagner tant à l’aller qu’au retour, et ainsi de leur offrir une protection certes sympathique mais qui cadre tout de même assez mal avec leur image d’appareils "capables de se défendre seuls" contre la chasse allemande !
Les responsables américains soulignent certes qu’ils sont toujours "en apprentissage", et donc pas encore en mesure de croiser le fer dans le ciel allemand où leurs cousins britanniques évoluent pourtant nuit après nuit depuis des mois, mais après Rouen, tout observateur impartial et surtout au courant des faits peut quand même nourrir de sérieuses appréhensions quant à la suite des événements...
Car même si le général Carl Spaatz affirme à qui veut l’entendre qu’à Rouen, les B-17 américains ont "frappé de leurs bombes un centre vital pour les Nazis" (sic), et son collègue Henry Arnold qu’ils ont "largement dépassé en précision tous les bombardements à haute altitude menés sur ce théâtre d’opérations par les appareils allemands ou alliés" (sic encore), les résultats du dit raid sont rien moins qu’affligeants, et vont d’ailleurs très vite contraindre les Américains à récidiver, sans autre résultat que d’accroître les pertes au sein de la population civile française,... et aussi la colère d'un Gouvernement de Vichy certes "de Collaboration", mais avec lequel Washington entretient encore des relations diplomatiques (1)
Et bien que mené de jour, et avec, dit-on, "le meilleur viseur du monde", ce bombardement officiellement "de précision" s’est au contraire caractérisé... par sa très grande imprécision, puisque seule une poignée de bombes ont en effet atteint, et quasiment par hasard, la gare de triage visée,... sans en interrompre pour autant les activités.
Les douze bombardiers sont il est vrai tous rentrés sains et saufs à leur base, mais celle-ci n’était située qu’à une demi-heure de vol de Rouen (!), et cette proximité a du reste permis à une centaine de Spitfire - dont la faible autonomie n’a d’égale que celle des Me-109 allemands - de les accompagner tant à l’aller qu’au retour, et ainsi de leur offrir une protection certes sympathique mais qui cadre tout de même assez mal avec leur image d’appareils "capables de se défendre seuls" contre la chasse allemande !
Les responsables américains soulignent certes qu’ils sont toujours "en apprentissage", et donc pas encore en mesure de croiser le fer dans le ciel allemand où leurs cousins britanniques évoluent pourtant nuit après nuit depuis des mois, mais après Rouen, tout observateur impartial et surtout au courant des faits peut quand même nourrir de sérieuses appréhensions quant à la suite des événements...
(1) les relations diplomatiques entre le Gouvernement français de Vichy et les États-Unis ne seront officiellement rompues qu'en novembre, après le débarquement anglo-américain (Opération Torch) en Afrique du Nord
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