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| Le Bombardement de Cologne : le premier des "Raids de Mille Avions" |
... Cologne, 30 mai 1942.
Hambourg sauvée - très provisoirement comme nous le verrons bientôt - c’est donc Cologne qui va avoir l’honneur et le privilège d’accueillir ce premier Raid de Mille bombardiers, fort justement baptisé Opération Millénium
A l’instar d’Essen et de tant d’autres villes allemandes, Cologne n’en est cependant pas à sa première expérience en matière de raids, puisqu’elle a elle aussi été bombardée, sans grandes conséquences là non plus, dès le printemps et l’été de 1940, puis à nouveau en février, mars et avril de l’année suivante.
Dans la nuit du 30 mai, un millier de bombardiers s’envolent donc vers Cologne et, comme prévu, saturent le dispositif défensif allemand. A la queue-leu-leu, et sur plusieurs étages, près de neuf cents d’entre-eux se présentent finalement au-dessus de la ville sur laquelle ils déversent quelque 1 500 tonnes de bombes, aux deux-tiers incendiaires.
Au total, le raid dure à peine 90 minutes et déclenche plus de 2 000 incendies, sans pour autant, et au grand dam des Britanniques, déclencher une Tempête de Feu comme celle que l’on verra - appréciez l’ironie - dans un an à... Hambourg !
Mais même sans Tempête de Feu, et contrairement à ceux que va subir Essen dans 48 heures, les dommages causés n’en sont pas moins considérables, puisque 12 000 bâtiments officiels ou publics, dont 9 hôpitaux et 17 églises - la Cathédrale de Cologne ayant cependant échappé au pire - sont détruits ou plus ou moins gravement endommagés, de même que 40 000 habitations civiles, dont 13 000 ne sont plus que des tas de gravats.
Hambourg sauvée - très provisoirement comme nous le verrons bientôt - c’est donc Cologne qui va avoir l’honneur et le privilège d’accueillir ce premier Raid de Mille bombardiers, fort justement baptisé Opération Millénium
A l’instar d’Essen et de tant d’autres villes allemandes, Cologne n’en est cependant pas à sa première expérience en matière de raids, puisqu’elle a elle aussi été bombardée, sans grandes conséquences là non plus, dès le printemps et l’été de 1940, puis à nouveau en février, mars et avril de l’année suivante.
Dans la nuit du 30 mai, un millier de bombardiers s’envolent donc vers Cologne et, comme prévu, saturent le dispositif défensif allemand. A la queue-leu-leu, et sur plusieurs étages, près de neuf cents d’entre-eux se présentent finalement au-dessus de la ville sur laquelle ils déversent quelque 1 500 tonnes de bombes, aux deux-tiers incendiaires.
Au total, le raid dure à peine 90 minutes et déclenche plus de 2 000 incendies, sans pour autant, et au grand dam des Britanniques, déclencher une Tempête de Feu comme celle que l’on verra - appréciez l’ironie - dans un an à... Hambourg !
Mais même sans Tempête de Feu, et contrairement à ceux que va subir Essen dans 48 heures, les dommages causés n’en sont pas moins considérables, puisque 12 000 bâtiments officiels ou publics, dont 9 hôpitaux et 17 églises - la Cathédrale de Cologne ayant cependant échappé au pire - sont détruits ou plus ou moins gravement endommagés, de même que 40 000 habitations civiles, dont 13 000 ne sont plus que des tas de gravats.
On compte également quelque 500 morts et 5 000 blessés, civils à 90%. Ironiquement à nouveau, la seule installation réellement militaire, en l’occurrence une caserne de la Flak, n’a quant à elle été qu’endommagée par les bombes...
Pour les Britanniques, ce premier Raid de Mille est un succès d’autant plus considérable que seuls 43 appareils ont été perdus, soit à peine 4% des effectifs engagés...
Pour les Britanniques, ce premier Raid de Mille est un succès d’autant plus considérable que seuls 43 appareils ont été perdus, soit à peine 4% des effectifs engagés...
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