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| Le Raid de Mille Bombardiers, ou la Magie des Grands Nombres... |
... c’est Hambourg qui doit bénéficier du double privilège d’inaugurer à la fois le premier Bomber Stream et le premier Raid de Mille.
Mais à la dernière minute, diverses considérations pratiques, et en particulier météorologiques, contraignent à se rabattre sur un objectif secondaire, en l’occurrence Cologne qui, comme Hiroshima dans trois ans, va donc devoir son triste sort au fait de bénéficier d’un ciel plus dégagé au moment où se présenteront les bombardiers !
Dans les guerres modernes, la différence entre la Vie et la Mort ne tient parfois qu’à la présence ou l’absence de quelques nuages...
Contrairement à la portuaire Hambourg, ou à la très industrielle Essen, Cologne, bien qu’abritant elle aussi de nombreuses usines et entreprises directement ou indirectement liée à l’effort de guerre, est surtout reconnue comme ville d’Art et de Patrimoine.
Fondée par les Romains dès le 1er siècle après J-C, la ville s’enorgueillit, entre bien d’autres choses, de sa célèbre cathédrale gothique, qui culmine à 157 mètres de hauteur, et dont la construction, débutée en 1248, n’a été officiellement achevée qu’en 1880, soit... 632 ans plus tard !
Mais les guerres n’ont que faire de l’Art, du Patrimoine, et des cathédrales et, en définitive, si les Allemands n’ont hésité à raser Coventry et sa cathédrale, pourquoi les Britanniques devraient-ils maintenant se priver d’infliger le même sort à Cologne et à sa cathédrale...
Arthur Harris ne voit en tout cas aucune raison de s’en abstenir : "Les Nazis", a-t-il déclaré,"sont entrés dans cette guerre avec l'illusion enfantine qu'ils allaient bombarder tout le monde, mais que personne ne les bombarderait. À Rotterdam, Londres, Varsovie, et dans une cinquantaine d'autres endroits, ils ont mis leur théorie naïve en application. Qui sème le vent, récolte la tempête".
Et cette tempête, Harris est bien décidé à la déchainer...
Mais à la dernière minute, diverses considérations pratiques, et en particulier météorologiques, contraignent à se rabattre sur un objectif secondaire, en l’occurrence Cologne qui, comme Hiroshima dans trois ans, va donc devoir son triste sort au fait de bénéficier d’un ciel plus dégagé au moment où se présenteront les bombardiers !
Dans les guerres modernes, la différence entre la Vie et la Mort ne tient parfois qu’à la présence ou l’absence de quelques nuages...
Contrairement à la portuaire Hambourg, ou à la très industrielle Essen, Cologne, bien qu’abritant elle aussi de nombreuses usines et entreprises directement ou indirectement liée à l’effort de guerre, est surtout reconnue comme ville d’Art et de Patrimoine.
Fondée par les Romains dès le 1er siècle après J-C, la ville s’enorgueillit, entre bien d’autres choses, de sa célèbre cathédrale gothique, qui culmine à 157 mètres de hauteur, et dont la construction, débutée en 1248, n’a été officiellement achevée qu’en 1880, soit... 632 ans plus tard !
Mais les guerres n’ont que faire de l’Art, du Patrimoine, et des cathédrales et, en définitive, si les Allemands n’ont hésité à raser Coventry et sa cathédrale, pourquoi les Britanniques devraient-ils maintenant se priver d’infliger le même sort à Cologne et à sa cathédrale...
Arthur Harris ne voit en tout cas aucune raison de s’en abstenir : "Les Nazis", a-t-il déclaré,"sont entrés dans cette guerre avec l'illusion enfantine qu'ils allaient bombarder tout le monde, mais que personne ne les bombarderait. À Rotterdam, Londres, Varsovie, et dans une cinquantaine d'autres endroits, ils ont mis leur théorie naïve en application. Qui sème le vent, récolte la tempête".
Et cette tempête, Harris est bien décidé à la déchainer...
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