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| L'Amerika Bomber, ou le fantasme de bombarder New-York à la fin des années 1940... |
... si le Reich s’avérait incapable de frapper les villes britanniques en représailles, et si les citoyens du Reich ne disposaient eux-mêmes d’aucun moyen de se protéger des bombes, ceux-ci se révolteraient peut-être - comme le prévoyait d'ailleurs Douhet - contre les dirigeants du Reich
Seulement voilà : fut-ce à échelle malgré tout réduite, le dit Reich reste bel et bien en mesure de bombarder régulièrement la Grande-Bretagne en représailles, est en train de développer des Vergeltungswaffen, ou "armes de vengeance", qui, à l’été 1944, la frapperont même plus vite que le son, et est carrément occupé à plancher sur de chimériques projets d’Amerika Bomber, c-à-d de bombardiers géants quadri- ou hexa-moteurs, voire turboréacteurs, capables de bombarder New-York !
Et pour protéger son territoire, ses industries, ses villes, mais aussi sa population civile, le Reich est également en train de mettre sur pieds un système de défense très sophistiqué, composé de dizaines de radars, de centaines de chasseurs de jour et de nuit parfois munis eux-même d’un radar, de milliers de projecteurs, et surtout de milliers de canons de DCA, parfois regroupés eux-mêmes dans des Flaktürmen, ou "Tours à Flak" en béton armé.
Et Dieu sait que ces canons sont fort occupés ! Estimée à cinq cents mille par mois en 1941/42, la consommation d'obus antiaériens va en en effet passer à plus de trois millions par mois en 1944 (!), tandis que deux millions de soldats et de civils finiront quant à eux par se retrouver liés directement ou indirectement à cette arme, qui absorbera 30% de tous les canons et 20% de tous les obus produits durant l'année !
Conséquence inévitable de cette résistance acharnée, le Bomber Command à lui seul finira par déplorer 55 000 tués et 20 000 blessés sur un effectif total de 125 000 aviateurs employés entre 1940 et 1945, un taux d’attrition qui ne sera dépassé que par les équipages de sous-marins allemands !
Seulement voilà : fut-ce à échelle malgré tout réduite, le dit Reich reste bel et bien en mesure de bombarder régulièrement la Grande-Bretagne en représailles, est en train de développer des Vergeltungswaffen, ou "armes de vengeance", qui, à l’été 1944, la frapperont même plus vite que le son, et est carrément occupé à plancher sur de chimériques projets d’Amerika Bomber, c-à-d de bombardiers géants quadri- ou hexa-moteurs, voire turboréacteurs, capables de bombarder New-York !
Et pour protéger son territoire, ses industries, ses villes, mais aussi sa population civile, le Reich est également en train de mettre sur pieds un système de défense très sophistiqué, composé de dizaines de radars, de centaines de chasseurs de jour et de nuit parfois munis eux-même d’un radar, de milliers de projecteurs, et surtout de milliers de canons de DCA, parfois regroupés eux-mêmes dans des Flaktürmen, ou "Tours à Flak" en béton armé.
Et Dieu sait que ces canons sont fort occupés ! Estimée à cinq cents mille par mois en 1941/42, la consommation d'obus antiaériens va en en effet passer à plus de trois millions par mois en 1944 (!), tandis que deux millions de soldats et de civils finiront quant à eux par se retrouver liés directement ou indirectement à cette arme, qui absorbera 30% de tous les canons et 20% de tous les obus produits durant l'année !
Conséquence inévitable de cette résistance acharnée, le Bomber Command à lui seul finira par déplorer 55 000 tués et 20 000 blessés sur un effectif total de 125 000 aviateurs employés entre 1940 et 1945, un taux d’attrition qui ne sera dépassé que par les équipages de sous-marins allemands !

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