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| Lancaster en action : les civils britanniques seront contents d'apprendre que des civils allemands ont encore été bombardés cette nuit... |
... et s’il n’y avait que Staline !
Car il y a aussi, et peut-être surtout, la population britannique elle-même, une population à qui Churchill demande de continuer la lutte mais à laquelle, et au moins jusqu’à El-Alamein, en novembre 1942, et à ce qu’il qualifiera de "Fin du Commencement", il n’a strictement rien à offrir, si ce n’est de la sueur, des larmes,... et une succession ininterrompue de défaites plus ou moins humiliantes.
Et loin de regretter les villes allemandes que l’on détruit et les civils allemands que l’on tue à chaque bombardement, cette population-là applaudit et en réclame sans cesse davantage !
Pour toutes ces raisons - et on pourrait encore en trouver d’autres - Cologne va ainsi être bombardée 262 fois tout au long de la guerre, Essen 272 fois, et Duisbourg... 299 fois !
Et parce qu’ils finissent par se retrouver bombardés quasi-quotidiennement, par les Anglais la nuit, et par les Américains le jour, les Allemands, loin de se rebeller contre leurs dirigeants - comme le prévoyait pourtant Douhet - s’attendent, exigent, et exigeront pour ainsi dire jusqu’à la fin, de voir leurs dirigeants frapper durement la Grande-Bretagne en retour, et applaudissent eux aussi lorsqu’ils apprennent que telle ville anglaise a de nouveau été bombardée, et que tant de civils anglais ont été tués.
"Un sentiment de haine déferlait sur le peuple tout entier. De manière presque unanime, tous les Volksgenossen exigent qu'à partir de maintenant le peuple anglais soit exterminé. La vengeance contre l'Angleterre ne peut pas être assez dure (...)
Après le raid de Francfort du 28 janvier 1944, on y appelle à la guerre bactériologique. (...) Le rapport de la Wehrmacht du 16 juin, qui annonce que des raids ont été menés sur le sud de l'Angleterre et sur Londres avec un engin explosif d'un genre nouveau [les fusées V1] provoque des transports de joie. (...) On exulte en apprenant que des coups ont été portés au centre de la ville" (1)
(1) Jorg Friedrich, op cit
Car il y a aussi, et peut-être surtout, la population britannique elle-même, une population à qui Churchill demande de continuer la lutte mais à laquelle, et au moins jusqu’à El-Alamein, en novembre 1942, et à ce qu’il qualifiera de "Fin du Commencement", il n’a strictement rien à offrir, si ce n’est de la sueur, des larmes,... et une succession ininterrompue de défaites plus ou moins humiliantes.
Et loin de regretter les villes allemandes que l’on détruit et les civils allemands que l’on tue à chaque bombardement, cette population-là applaudit et en réclame sans cesse davantage !
Pour toutes ces raisons - et on pourrait encore en trouver d’autres - Cologne va ainsi être bombardée 262 fois tout au long de la guerre, Essen 272 fois, et Duisbourg... 299 fois !
Et parce qu’ils finissent par se retrouver bombardés quasi-quotidiennement, par les Anglais la nuit, et par les Américains le jour, les Allemands, loin de se rebeller contre leurs dirigeants - comme le prévoyait pourtant Douhet - s’attendent, exigent, et exigeront pour ainsi dire jusqu’à la fin, de voir leurs dirigeants frapper durement la Grande-Bretagne en retour, et applaudissent eux aussi lorsqu’ils apprennent que telle ville anglaise a de nouveau été bombardée, et que tant de civils anglais ont été tués.
"Un sentiment de haine déferlait sur le peuple tout entier. De manière presque unanime, tous les Volksgenossen exigent qu'à partir de maintenant le peuple anglais soit exterminé. La vengeance contre l'Angleterre ne peut pas être assez dure (...)
Après le raid de Francfort du 28 janvier 1944, on y appelle à la guerre bactériologique. (...) Le rapport de la Wehrmacht du 16 juin, qui annonce que des raids ont été menés sur le sud de l'Angleterre et sur Londres avec un engin explosif d'un genre nouveau [les fusées V1] provoque des transports de joie. (...) On exulte en apprenant que des coups ont été portés au centre de la ville" (1)
(1) Jorg Friedrich, op cit

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