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| Chargement de bombes sur un Halifax : il y en aura bien une qui frappera quelque chose d'utile... |
... car contrairement à ce que l’on aimerait croire, et à ce que l’on voit régulièrement dans les films de guerre, les pilotes de bombardiers ne sont en effet pas des super-héros prêts à sacrifier leur unique et précieuse vie, mais aussi celle de tous les membres de leur équipage, pour s’assurer qu’aucune de leur bombe ne vienne à s’écraser sur une école, une église ou une maison remplie de civils innocents !
Ils ne sont hélas de simples êtres humains âgés d'une vingtaine d'années; des êtres humains entassés pendant des heures dans un avion poussif, inconfortable, bruyant et hyper-exigu; des êtres humains soumis à un froid polaire (sans chauffage ni pressurisation, il fait -30 degrés à l'intérieur, et le masque à oxygène est obligatoire en tout temps); des êtres humains traqués par les projecteurs la nuit, canonnés en tout temps par la DCA, mitraillés par des chasseurs ennemis infiniment plus maniables et performants que leurs propres appareils; des êtres humains qui n’ont en définitive comme seule perspective que celle de "remettre cela" le lendemain... à condition bien sûr qu’ils réussissent au préalable à rentrer à leur base en un seul morceau !
Et dans la plupart des cas, il n’existe aucun "Dummy Run", de "coup pour rien" : lorsque l'objectif visé n'est pas clairement identifié du premier coup, on ne fait certes pas demi-tour pour effectuer un deuxième voire un troisième passage, en s'exposant à chaque fois au feu de la DCA ennemie : on largue immédiatement, en se persuadant que les bombes tomberont malgré tout sur quelque chose d’utile à l’effort de guerre ennemi.
Et s’il est totalement impossible d’apercevoir quoi que ce soit, pas question non plus d'entreprendre l'interminable trajet du retour, puis l'atterrissage, avec le plein chargement de bombes : au mieux, on se cherche un objectif secondaire - il y en a toujours plusieurs de prévus - sur lequel les lancer, et au pire,... on s’en débarrasse dès que possible afin d'alléger l’avion.
Non, les pilotes de bombardiers ne sont pas des super-héros...
Ils ne sont hélas de simples êtres humains âgés d'une vingtaine d'années; des êtres humains entassés pendant des heures dans un avion poussif, inconfortable, bruyant et hyper-exigu; des êtres humains soumis à un froid polaire (sans chauffage ni pressurisation, il fait -30 degrés à l'intérieur, et le masque à oxygène est obligatoire en tout temps); des êtres humains traqués par les projecteurs la nuit, canonnés en tout temps par la DCA, mitraillés par des chasseurs ennemis infiniment plus maniables et performants que leurs propres appareils; des êtres humains qui n’ont en définitive comme seule perspective que celle de "remettre cela" le lendemain... à condition bien sûr qu’ils réussissent au préalable à rentrer à leur base en un seul morceau !
Et dans la plupart des cas, il n’existe aucun "Dummy Run", de "coup pour rien" : lorsque l'objectif visé n'est pas clairement identifié du premier coup, on ne fait certes pas demi-tour pour effectuer un deuxième voire un troisième passage, en s'exposant à chaque fois au feu de la DCA ennemie : on largue immédiatement, en se persuadant que les bombes tomberont malgré tout sur quelque chose d’utile à l’effort de guerre ennemi.
Et s’il est totalement impossible d’apercevoir quoi que ce soit, pas question non plus d'entreprendre l'interminable trajet du retour, puis l'atterrissage, avec le plein chargement de bombes : au mieux, on se cherche un objectif secondaire - il y en a toujours plusieurs de prévus - sur lequel les lancer, et au pire,... on s’en débarrasse dès que possible afin d'alléger l’avion.
Non, les pilotes de bombardiers ne sont pas des super-héros...

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