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| Viseur Norden, ici dans le nez d'un B-29 : 300 mètres de précision... en théorie |
...à l'entraînement, par temps clair, sous de parfaites conditions de visibilité, la précision des bombardements américains, guidés par leur viseur Norden, alors considéré comme le meilleur du monde, est d'environ 300 mètres, mais en conditions réelles de combat, au dessus du territoire ennemi, par temps couvert, elle chute immédiatement à plusieurs kilomètres !
Le 25 novembre 1944, à Bingen, petite localité de la Vallée du Rhin, 300 B-24 américains vont ainsi s'en prendre aux citernes du port et à la gare de triage, mais "Les pilotes qui revinrent ne se faisaient aucune illusion sur la précision de leur raid. Quelques équipages pensaient avoir largué leurs bombes à deux kilomètre et demi au nord-est de la gare
(...) Comme on le constata grâce aux photos de reconnaissance (...) une partie [des bombes] était tombée dans le Rhin. Une autre avait abattu les arbres autour du monument de la Niederwald (...) S'agissant des objectifs précis, la gare de triage de Bingerbrück avait reçu quatre des 2 473 bombes explosives, les citernes n'avaient pas été touchées" (1)
Pour les civils allemands soumis à ce bombardements, et plus généralement pour tous les citoyens actuels amollis par trois générations de Paix, il parait évidemment invraisemblable que des bombes puissent tomber sur d'autres villes que les villes visées, et qu'elles détruisent des écoles, des hôpitaux, des lotissements ou des fermes situés parfois à des dizaines de km de tout objectif militaire.
Outre les défaillances du renseignement, les mauvaises conditions météorologiques, l'absence de visibilité, ou encore les erreurs de navigation, le "facteur humain" joue ici un rôle véritablement capital...
Le 25 novembre 1944, à Bingen, petite localité de la Vallée du Rhin, 300 B-24 américains vont ainsi s'en prendre aux citernes du port et à la gare de triage, mais "Les pilotes qui revinrent ne se faisaient aucune illusion sur la précision de leur raid. Quelques équipages pensaient avoir largué leurs bombes à deux kilomètre et demi au nord-est de la gare
(...) Comme on le constata grâce aux photos de reconnaissance (...) une partie [des bombes] était tombée dans le Rhin. Une autre avait abattu les arbres autour du monument de la Niederwald (...) S'agissant des objectifs précis, la gare de triage de Bingerbrück avait reçu quatre des 2 473 bombes explosives, les citernes n'avaient pas été touchées" (1)
Pour les civils allemands soumis à ce bombardements, et plus généralement pour tous les citoyens actuels amollis par trois générations de Paix, il parait évidemment invraisemblable que des bombes puissent tomber sur d'autres villes que les villes visées, et qu'elles détruisent des écoles, des hôpitaux, des lotissements ou des fermes situés parfois à des dizaines de km de tout objectif militaire.
Outre les défaillances du renseignement, les mauvaises conditions météorologiques, l'absence de visibilité, ou encore les erreurs de navigation, le "facteur humain" joue ici un rôle véritablement capital...
(1) Jorg Friedrich, op cit
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