![]() |
| Le Mitsubishi Betty : le plus connu des bombardiers nippons, et un piège mortel pour ses équipages |
... Pearl Harbor, 07 décembre 1941
Mais avant d’aller plus loin, revenons quelques semaines en arrière, et plus précisément au 07 décembre 1941 et aux îles Hawaï, où l’Aéronavale japonaise vient d’attaquer, et de détruire, le corps de bataille de la Flotte américaine du Pacifique, donnant ainsi le signal d’une vaste campagne qui, en quelques mois, et à la stupéfaction de toutes les chancelleries occidentales, va les voir conquérir la Birmanie, l’Indonésie, Hong-Kong, Singapour, les Philippines et de nombreuses îles du Pacifique.
A l’instar de la Guerre à l’Est, la Guerre du Pacifique est cependant une guerre avant tout terrestre, mais aussi une guerre navale, où les bombardiers des belligérants, qui ne sont souvent que de modestes monomoteurs de porte-avions, se contentent pour l’essentiel d’appuyer l’action des fantassins,... ou de détruire les navires de l’adversaire, sans jamais prétendre, sauf à partir de 1945, et uniquement du côté américain - nous y reviendrons - être en mesure de porter le fer très loin derrière le Front, et ainsi de pouvoir remporter la guerre à eux seuls, ce pourquoi le lecteur voudra bien nous pardonner une fois de plus de ne l’aborder ici qu’à la marge.
Et c’est d’autant plus facile qu’en nombre d’appareils comme en capacité d’emport, le bombardement moyen japonais est encore plus... moyen que ses homologues allemands, britanniques ou américains, et le bombardement lourd carrément... inexistant !
Car sur les bombardiers mais aussi les chasseurs japonais, tout a été sacrifié à la légèreté, afin non seulement de diminuer les coûts, mais aussi d’accroître l’autonomie, un objectif assurément utile considérant l’immensité du Pacifique.
Mais le problème, c’est que cette autonomie exceptionnelle est plus que contrebalancée par l’absence de réservoirs auto-obturants et de tout blindage, un armement défensif dérisoire, une trop faible capacité d'emport, ou encore une grande fragilité structurelle, qui, non contents de limiter sévèrement les performances, transforment vite ces appareils en pièges mortels pour leurs équipages...
Mais avant d’aller plus loin, revenons quelques semaines en arrière, et plus précisément au 07 décembre 1941 et aux îles Hawaï, où l’Aéronavale japonaise vient d’attaquer, et de détruire, le corps de bataille de la Flotte américaine du Pacifique, donnant ainsi le signal d’une vaste campagne qui, en quelques mois, et à la stupéfaction de toutes les chancelleries occidentales, va les voir conquérir la Birmanie, l’Indonésie, Hong-Kong, Singapour, les Philippines et de nombreuses îles du Pacifique.
A l’instar de la Guerre à l’Est, la Guerre du Pacifique est cependant une guerre avant tout terrestre, mais aussi une guerre navale, où les bombardiers des belligérants, qui ne sont souvent que de modestes monomoteurs de porte-avions, se contentent pour l’essentiel d’appuyer l’action des fantassins,... ou de détruire les navires de l’adversaire, sans jamais prétendre, sauf à partir de 1945, et uniquement du côté américain - nous y reviendrons - être en mesure de porter le fer très loin derrière le Front, et ainsi de pouvoir remporter la guerre à eux seuls, ce pourquoi le lecteur voudra bien nous pardonner une fois de plus de ne l’aborder ici qu’à la marge.
Et c’est d’autant plus facile qu’en nombre d’appareils comme en capacité d’emport, le bombardement moyen japonais est encore plus... moyen que ses homologues allemands, britanniques ou américains, et le bombardement lourd carrément... inexistant !
Car sur les bombardiers mais aussi les chasseurs japonais, tout a été sacrifié à la légèreté, afin non seulement de diminuer les coûts, mais aussi d’accroître l’autonomie, un objectif assurément utile considérant l’immensité du Pacifique.
Mais le problème, c’est que cette autonomie exceptionnelle est plus que contrebalancée par l’absence de réservoirs auto-obturants et de tout blindage, un armement défensif dérisoire, une trop faible capacité d'emport, ou encore une grande fragilité structurelle, qui, non contents de limiter sévèrement les performances, transforment vite ces appareils en pièges mortels pour leurs équipages...

Aucun commentaire:
Publier un commentaire