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| Le Handley-Page Halifax : constamment dans l'ombre du Lancasrer |
... reste que même après avoir reçu de ses commanditaires les pleins pouvoirs et l’autorisation de faire ce qu’il veut, aucun entraîneur au monde, aussi doué et motivé soit-il, ne saurait redresser une équipe médiocre et la propulser jusqu’à la plus haute du podium sans recevoir le renfort de quelques "gros joueurs" !
Mais après bien des déconvenues, et des montagnes d’argent et d’efforts, ces "gros joueurs", autrement dits les bombardiers quadrimoteurs péniblement développés à la toute fin des années 1930, sont enfin sur le point d’entrer sur le terrain, et surtout d’y entrer en masse !
Sur le papier les quadrimoteurs Stirling et, surtout, Halifax et Lancaster, surclassent de très loin tous les bimoteurs britanniques ou allemands, puisqu’ils sont capables de voler non seulement bien plus loin, mais aussi, et surtout, de le faire en transportant une bien plus grande charge de bombes.
La faiblesse de leur armement défensif les condamne cependant - rappelons-le - à n’opérer que de nuit, et donc, en pratique, à ne bombarder pour ainsi dire que des villes, ce qui, en ce début de 1942, ne pose heureusement plus de scrupules à personne !
Mais même s’ils volent plus loin et frappent plus fort, même s’ils se rapprochent bien davantage de la vision du "croiseur aérien" préconisée par Douhet, on peut tout de même se demander dores et déjà s’ils seront réellement en mesure de convaincre les Allemands de la futilité de poursuivre la lutte !
Car après tout, si les bombardiers allemands qui ont frappé Londres et quantités de villes anglaises pendant des mois n’ont pas réussi à saper la volonté d’une simple démocratie, comment imaginer que les bombardiers britanniques à présent appelés à frapper Berlin et quantités de villes allemandes réussiront à saper celle d’une véritable dictature...
Mais après bien des déconvenues, et des montagnes d’argent et d’efforts, ces "gros joueurs", autrement dits les bombardiers quadrimoteurs péniblement développés à la toute fin des années 1930, sont enfin sur le point d’entrer sur le terrain, et surtout d’y entrer en masse !
Sur le papier les quadrimoteurs Stirling et, surtout, Halifax et Lancaster, surclassent de très loin tous les bimoteurs britanniques ou allemands, puisqu’ils sont capables de voler non seulement bien plus loin, mais aussi, et surtout, de le faire en transportant une bien plus grande charge de bombes.
La faiblesse de leur armement défensif les condamne cependant - rappelons-le - à n’opérer que de nuit, et donc, en pratique, à ne bombarder pour ainsi dire que des villes, ce qui, en ce début de 1942, ne pose heureusement plus de scrupules à personne !
Mais même s’ils volent plus loin et frappent plus fort, même s’ils se rapprochent bien davantage de la vision du "croiseur aérien" préconisée par Douhet, on peut tout de même se demander dores et déjà s’ils seront réellement en mesure de convaincre les Allemands de la futilité de poursuivre la lutte !
Car après tout, si les bombardiers allemands qui ont frappé Londres et quantités de villes anglaises pendant des mois n’ont pas réussi à saper la volonté d’une simple démocratie, comment imaginer que les bombardiers britanniques à présent appelés à frapper Berlin et quantités de villes allemandes réussiront à saper celle d’une véritable dictature...

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