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| Un des prototypes du Nakajima G8N, construit à... quatre exemplaires avant la Capitulation (!) |
... parce que leur capacité d’emport est insuffisante, et parce qu’ils sont tout à la fois trop vulnérables à la chasse comme à la DCA, trop peu nombreux, et de surcroît largement éparpillés sur un Front immense et de nombreux théâtres d’opérations simultanés, les bombardiers japonais sont condamnés à n’opérer qu’en petits groupes ne réunissant, au maximum, que quelques dizaines d’appareils à chaque fois !
On est loin, très loin, de ce qu’ont fait les Allemands lors de la Bataille d’Angleterre, et on est même à des années-lumières des raids de "mille avions" anglais ou américains qui deviendront bientôt quasi-quotidiens dans le ciel d’Allemagne !
Pas question donc, dans ces conditions, d’espérer remporter un quelconque succès stratégique contre les Américains !
Et c’est d’autant plus vrai que les villes - comme Singapour, Hong-Kong, Manille, ou encore Darwin - qui se trouvent à la portée des bimoteurs nippons ne sont pas des villes américaines dont l’éventuelle destruction, fut-elle digne de celle de Coventry, tétaniserait d'effroi les civils américains, et qu’elles n’abritent de toute manière aucune usine œuvrant pour l’effort de guerre américain !
A moins d’imaginer embarquer de modestes hydravions de bombardement sur l’un ou l’autre sous-marin géant, ou de recourir - ce qui finira d’ailleurs par être tenté - à de simples... ballons libres porteurs de petits projectiles incendiaires destinés aux forêts californiennes (1), les Japonais n’ont et n’auront jamais rien dans leur arsenal qui permettrait de s’en prendre à la côte ouest américaine, et a fortiori à Washington, afin d’y répandre cette "terreur vivace" susceptible d’amener le gouvernement américain à de meilleurs sentiments envers l’Empire...
(1) de la fin 1944 à avril 1945, près de 10 000 de ballons libres gonflés à l’hydrogène furent lancés par les Japonais. Plusieurs centaines réussirent à atteindre les côtes américaines et y occasionnèrent des incendies si modestes qu’ils passèrent pour la plupart totalement inaperçus...
On est loin, très loin, de ce qu’ont fait les Allemands lors de la Bataille d’Angleterre, et on est même à des années-lumières des raids de "mille avions" anglais ou américains qui deviendront bientôt quasi-quotidiens dans le ciel d’Allemagne !
Pas question donc, dans ces conditions, d’espérer remporter un quelconque succès stratégique contre les Américains !
Et c’est d’autant plus vrai que les villes - comme Singapour, Hong-Kong, Manille, ou encore Darwin - qui se trouvent à la portée des bimoteurs nippons ne sont pas des villes américaines dont l’éventuelle destruction, fut-elle digne de celle de Coventry, tétaniserait d'effroi les civils américains, et qu’elles n’abritent de toute manière aucune usine œuvrant pour l’effort de guerre américain !
A moins d’imaginer embarquer de modestes hydravions de bombardement sur l’un ou l’autre sous-marin géant, ou de recourir - ce qui finira d’ailleurs par être tenté - à de simples... ballons libres porteurs de petits projectiles incendiaires destinés aux forêts californiennes (1), les Japonais n’ont et n’auront jamais rien dans leur arsenal qui permettrait de s’en prendre à la côte ouest américaine, et a fortiori à Washington, afin d’y répandre cette "terreur vivace" susceptible d’amener le gouvernement américain à de meilleurs sentiments envers l’Empire...
(1) de la fin 1944 à avril 1945, près de 10 000 de ballons libres gonflés à l’hydrogène furent lancés par les Japonais. Plusieurs centaines réussirent à atteindre les côtes américaines et y occasionnèrent des incendies si modestes qu’ils passèrent pour la plupart totalement inaperçus...

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