vendredi 5 janvier 2024

7790 - un raisonnable optimisme

Printemps 1941. Dans une rue de Londres, quatre élégantes s'adonnent à un raisonnable optimisme
... printemps 1941

En Grande-Bretagne, la fureur des derniers mois a progressivement cédé la place à une relative accalmie.

Les avions allemands n’ont certes pas totalement disparu du ciel, mais ils sont de moins en moins nombreux, et leurs attaques de moins en fréquentes et violentes.

La guerre, chacun en convient, est loin d’être terminée, mais l’on se surprend à présent à nourrir un raisonnable optimisme.

Les civils britanniques l’ignorent, mais cette étrange embellie s’explique d’abord et avant tout par le fait que la Luftwaffe est dores et déjà occupée à transférer à l’Est la plus grande partie de ses escadrilles stationnées à l’Ouest.

Hitler - nous l’avons dit - n'a jamais été un chaud partisan d'une invasion des îles britanniques, ce pourquoi il s'était facilement laissé convaincre de laisser la Luftwaffe de Goering gagner la Bataille d’Angleterre à elle seule.

Mais celle-ci ayant lamentablement échoué, le Führer n’a finalement plus eu d'autre choix que de renoncer à toute idée de débarquer un jour en Grande-Bretagne.

Mais que convient-il à présent de faire face à ces Britanniques décidément fort peu coopératifs ? - Pour Hitler, il est en tout cas clair que la Grande-Bretagne combattra tant et aussi longtemps qu'elle entretiendra l'espoir de voir les États-Unis et/ou l'URSS entrer enfin dans la danse.

L’Amérique est neutre, et son Congrès farouchement isolationniste, mais depuis des mois, Roosevelt pousse à la roue : le 03 septembre 1940, il a notamment décidé de céder à la Grande-Bretagne une cinquantaine de vieux destroyers, un geste avant tout symbolique, mais qui en préfigure inévitablement d'autres...

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