samedi 6 janvier 2024

7791 - vers le Second Front

Le Polikarpov I-16 : un mélange d'ancien et de moderne, à l'image de l'URSS de Staline...
... en vérité, Adolf Hitler ne doute pas une seconde que  l'Amérique finira par se rallier à la Grande-Bretagne, comme elle l’a d’ailleurs fait en 1917 : ce n’est qu’une simple question de temps.

Mais le Führer n'a aucun pouvoir d'influence à cet égard,... et encore moins la possibilité de déclencher une "guerre préventive" contre les USA !

Reste donc l'URSS de son allié Joseph Staline, qui, en août 1939, a signé un "pacte de non-agression" avec lui, mais un pacte dont Hitler est d’autant plus convaincu de le voir finalement renié par Staline qu'il n'a lui-même jamais eu l’intention de le respecter fort longtemps !

Dans l’esprit d’Hitler, il est à présent vital pour l'Allemagne d’attaquer l'URSS avant que l'URSS ne soit en mesure d'attaquer l'Allemagne et/ou que les États-Unis n’entrent eux-mêmes dans la danse au profit de la Grande-Bretagne.

Une fois l’URSS vaincue, le Reich disposera alors des ressources suffisantes pour devenir autarcique et repousser un éventuel débarquement des anglo-américains,... à supposer que ceux-ci prennent le risque de se lancer dans pareille aventure.

Voilà pour la théorie.

Avec le recul, évidemment, cette décision de s’en prendre à l’URSS constitue une erreur flagrante, puisqu’elle revient ni plus ni moins à ouvrir un Second Front et, du point de vue aérien - le seul qui nous intéresse ici - à priver la Luftwaffe d’avions et de pilotes qui ont déjà bien du mal - et ne pourront qu’en avoir de plus en plus ! - à empêcher l’incursion des appareils du Bomber Command dans le ciel allemand.

Mais aucun autre choix ne s’offre à Hitler et, de toute manière, ses généraux sont tout aussi convaincus que lui de réussir à l’emporter facilement contre l’ours soviétique...

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