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| Enfant et son éléphant en peluche dans les ruines de Londres : s'amuser malgré tout... |
... de la Bataille d’Angleterre, Churchill a dit, dès le 20 août 1940, que "Jamais dans l’Histoire des conflits tant de gens n'ont dû autant à si peu"
Mais s’il est vrai que celle-ci a bel et bien été remportée dans les Airs et par seulement quelques milliers d’aviateurs, la dite Bataille a aussi, et peut-être surtout, consacré la faillite du "tout-aérien" préconisé par Douhet.
Car malgré les milliers d’avions et les milliers de tonnes de bombes expédiés jour après jour, mois après mois, par la Luftwaffe, malgré les quelque deux-cents mille civils tués ou blessés, et les deux millions de maisons et bâtiments détruits ou endommagés (dont 60% uniquement à Londres), jamais le gouvernement britannique n’a fléchi dans sa résolution, et jamais les civils britanniques, pourtant directement pris pour cibles, n’ont véritablement fait pression sur le dit gouvernement afin qu’il signe la Paix au plus vite, exigeant au contraire de celui-ci qu’il bombarde à son tour les villes allemandes,... et applaudissant à chaque fois qu’il le faisait !
Les raisons de cette faillite sont nombreuses - nous y reviendrons à la fin de cette chronique - mais dans l'immédiat, toute la charge de celle-ci repose sur les seules épaules de l’Allemagne, et sur les seules ailes de la Luftwaffe qui, si elle s’entêtait malgré tout à persévérer dans cette aventure depuis trop longtemps devenue voie sans issue, risquerait fort d’y laisser jusqu’à ses ultimes plumes.
Or Hitler a impérativement besoin de la Luftwaffe pour la nouvelle guerre de conquêtes qu’il s’est promis, depuis au moins son écriture de Mein Kampf, au milieu des années 1920, de lancer contre l’URSS de son pourtant allié Joseph Staline !
Alors, après avoir espéré pendant des semaines parvenir à un gentlemen’s agreement avec les Anglais, et après avoir attendu pendant des mois que les bombardements leur fassent finalement entendre raison, le Führer est maintenant résolu à tourner la page et à passer au plus vite à autre chose...
Mais s’il est vrai que celle-ci a bel et bien été remportée dans les Airs et par seulement quelques milliers d’aviateurs, la dite Bataille a aussi, et peut-être surtout, consacré la faillite du "tout-aérien" préconisé par Douhet.
Car malgré les milliers d’avions et les milliers de tonnes de bombes expédiés jour après jour, mois après mois, par la Luftwaffe, malgré les quelque deux-cents mille civils tués ou blessés, et les deux millions de maisons et bâtiments détruits ou endommagés (dont 60% uniquement à Londres), jamais le gouvernement britannique n’a fléchi dans sa résolution, et jamais les civils britanniques, pourtant directement pris pour cibles, n’ont véritablement fait pression sur le dit gouvernement afin qu’il signe la Paix au plus vite, exigeant au contraire de celui-ci qu’il bombarde à son tour les villes allemandes,... et applaudissant à chaque fois qu’il le faisait !
Les raisons de cette faillite sont nombreuses - nous y reviendrons à la fin de cette chronique - mais dans l'immédiat, toute la charge de celle-ci repose sur les seules épaules de l’Allemagne, et sur les seules ailes de la Luftwaffe qui, si elle s’entêtait malgré tout à persévérer dans cette aventure depuis trop longtemps devenue voie sans issue, risquerait fort d’y laisser jusqu’à ses ultimes plumes.
Or Hitler a impérativement besoin de la Luftwaffe pour la nouvelle guerre de conquêtes qu’il s’est promis, depuis au moins son écriture de Mein Kampf, au milieu des années 1920, de lancer contre l’URSS de son pourtant allié Joseph Staline !
Alors, après avoir espéré pendant des semaines parvenir à un gentlemen’s agreement avec les Anglais, et après avoir attendu pendant des mois que les bombardements leur fassent finalement entendre raison, le Führer est maintenant résolu à tourner la page et à passer au plus vite à autre chose...

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